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Le réveil est difficile ce matin. Malgré le peu d'heures de sommeil, nous ouvrons les yeux vers 8h30. Après un petit déjeuner aux antipodes du banquet de la veille, gustativement parlant, nous quittons le village, le coeur lourd et des étincelles encore plein les yeux (c'est peut-être juste le soleil, ou les restes du mélange vin-sangria, soigneusement concocté par ma voisine hawaiienne).

Nous passons par un site surprenant qui mérite une visite : le Buddha Eden. Un domaine viticole appartenant à un milliardaire qui, après les destructions lamentables de bâtiments historiques par les Talibans au Moyen-Orient dans les années 2000, a décidé de créer un parc de bouddha géants, en toute simplicité. Le parc est à visiter. Nous nous y arrêtons... et en repartons illico. Déjà, le ciel est couvert. Pas un rayon de soleil ni un coin de ciel bleu. Souvent mauvais pour les photos. Et puis, une fois sur le monumental parking, nous apercevons une partie du parc : c'est Disneyland, encore une fois. Des allées piétonnes, des espaces verts, des statues rutilantes de Bouddha debout ou couché, non, ce n'est pas pour nous. On repart.

 

 

ALGARVE

 

Nous prenons la direction de la côte sud pour aller visiter en particulier une plage qui se trouve dans une grotte. Une photo que nous avons vue partout depuis que mon kiné m'en a parlé... Une des raisons pour lesquelles nous avons fait l'acquisition d'un canoé gonflable dernièrement : pour pouvoir y aller seuls, à l'heure qu'on veut sans dépendre de personne ni être limités dans le temps.
L'Algarve est un peu la Côte d'Azur du Portugal. Une horreur estivale pour nous. C'est là que se concentrent les plages, les spots de surf également, donc tous les touristes. Nous en avons un aperçu sur l'autoroute, où nous sommes ralentis quasiment à l'arrêt par deux fois, alors qu'elles sont si vides depuis le début de notre voyage.
Puis la cafet où nous nous arrêtons déjeuner, faute de villages alentours : en y arrivant, je dis à Olivier qu'il faut s'attendre à du cher, du dégueulasse et du blindé. La cantine infâme dans laquelle nous débarquons ne me donne pas tort : nous payons 30 euros pour deux plats insipides et moitié froids au milieu d'une foule de vacanciers en tongs, le ventre à l'air, les rejetons qui gueulent et courent dans tous les sens. L'horreur. Tou ce qu'on déteste. C'est un choc culturel, historique, sismique avec le banquet de hier soir, qui flotte encore dans nos esprits.

Nous arrivons à destination vers 16h. La chaleur est écrasante, le parking est de terre battue et nous envoie des rafales poussiéreuses rougeâtres dès qu'une voiture se déplace ou que le vent souffle. Nous descendons voir la fameuse plage de Benagil, d'où on peut rejoindre cette plage/grotte uniquement par la mer. Un stand de bateaux à moteur propose l'expédition pour des groupes d'une dizaines de personnes. Même pas en rêve, mais au moins, on sait qu'on est au bon endroit.
Sur la petite plage encastrée entre deux hautes falaises éclatantes, des centaines de personnes sont entassées les unes sur les autres, grillant lentement sous le soleil. L'eau est plutôt chaude pour une plage portugaise, mais il y a beaucoup de houle. Je me demande si c'est bien faisable, cette histoire de canoé. J'aimerais autant qu'on ne nous retrouve pas dans 2 mois en Floride, morts déshydratés dans un bateau à moitié dégonflé.
Puis nous voyons d'autres canoés. Nous ne sommes pas les seuls à voir eu cette idée. Cela nous conforte dans notre décision : c'est sûr, demain, nous y allons. Nous remontons et allons faire un tour cette fois-ci sur la falaise, observer ce fameux trou béant dan la partie rocheuse qui constitue le plafond naturel de cette plage-grotte. Enorme cavité à une bonne centaine de mètres de hauteur, probablement plus. D'en haut, on voit les gens sur la plage comme des fourmis.

 

 

CAMPING

 

Enfin, l'heure du camping arrive. Comme il n'était pas concevable de dépenser au minimum 120€ pour une nuit passée dans une maison d'hôte dans cette partie du Portugal, tourisme de masse oblige, nous optons pour le camping et en trouvons un à 8 km. Nous arrivons dans une ville balnéaire qui doit être le pire de ce qu'on peut imaginer en terme de lieu de vacances : La Grande Mothe puissance dix. Les mêmes immeubles mochissimes, que des tours de béton datant de 20, 30 ou même 40 ans, présentant avec arrogance les folies architecturales de l'époque. Comment peut-on ne serait-ce que penser venir ici passer 2 ou 3 semaines ? C'est incompréhensible.
Le camping est correct, peu d'ombre mais nous repartirons demain matin de toute façon. Nous jetons notre tente Quechua "2 secondes" comme dans la pub... et elle ne se déplie évidemment pas car encore toute sanglée. Il y a quand même un mieux pour moi : la dernière fois que j'ai fait ça, j'ai failli m'étrangler dans un des cordages. Véridique.

 

tente

lancer de tente...

 

Nous finissons de l'installer une quinzaine de minutes plus tard. Le pire sera demain, pour le rangement mais pour l'heure tout va bien. Nous partons faire quelques courses pour demain matin à l'Intermarché du coin puis filons au "restaurant" du camping. Manger pour moitié moins cher qu'à midi, mais tout aussi mauvais. Mille ans nous séparent définitivement du banquet d'Óbidos...

 

 

 

 

 

   

 

 Notre Avis sur 5 

 ... qui n'engage que nous!

 

Algarve : 🤩

De ce qu'on a découvert, une horreur touristique : surpeuplé, de l'entassement de locations et de vacanciers.

 

 

 

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Pourquoi "Ways and Days"?

Ways, c'est "chemins" en anglais. Et days, jours, bien sûr.

A travers ce blog, je partage ma double passion : la photographie et les voyages. Rien de bien extraordinaire, évidemment, mais ce ne sont pas de simples voyages "géographiques" qui me font parcourir des chemins aux quatre coins du monde, même si l'attrait est évident. Je fais également de la photo d'UrbEx, c'est à dire d'exploration urbaine, qui m'entraîne à découvrir des lieux abandonnés : capter le souvenir de cette vie passée, de cette agitation qui n'est plus, capturer les traces du temps, de ces jours, de ces années, envolés, le délabrement progressif des murs, des meubles, des objets oubliés, ces atmosphères pétrifiées, imaginer des vies souvent d'une autre époque, penser à ces âmes qui ont un jour parcouru ces lieux constitue pour moi autant de voyages temporels.

Chère lectrice, cher lecteur, tu trouveras une partie photos avec des galeries d'images, et aussi, si tu es plus intéressé(e), une partie carnets de voyage, ou tu pourras lire le récit au jour le jour de nos péripéties à l'étranger. Une dernière partie sera consacrée à l'UrbEx.

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