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Douglas

ISLANDE - 2015

 

 

  

Commençons par le commencement. Notre ami Wikipedia nous apprend que le Douglas DC-3 est à l'origine un appareil de transport civil bimoteur à hélices produit entre 1936 et 1942 par la société américaine Douglas Aircraft. Mais il devient rapidement un outil indispensable aux armées alliées durant la Seconde Guerre mondiale.

 

Celui qui offre sa triste coquille vide sur une plage noire et désolée du sud de l'Islande s'écrase au soir du 21 novembre 1973. Après avoir effectué une livraison de matériel pour une station radar à Höfn (sud-est), l'avion militaire est pris dans une tempête verglaçante et forcé de se poser en catastrophe, ne causant aucune victime parmi les 7 membres d'équipage mais des dégâts annoncés comme irréparables. 

 

 

   

 

 

 

 

Jour 12 de notre périple en Islande. De retour des îles Vestmann, nous débarquons du ferry et prenons la route de cette épave, près de Vik. Le Super DC3 n'est indiqué par aucun de nos guides. Je l'ai trouvé en furetant sur le net. J'avais les coordonnées GPS. Nous trouvons le chemin facilement à 5 ou 6 kilomètres de là... Une fois engagé et passé le pont anti-mouton - enfin c'est nous qui l'appelons comme ça : une grille aux barreaux très espacés qui ne gêne pas le passage des humains et des voitures mais qui est totalement impossible à franchir pour un mouton, ou même une vache - donc une fois passé le PAM (le pont anti-mouton), une simple pancarte indique "ÉPAVE DE DC3 - 4.3 km". Pas de route. A peine une piste. C'est ça, l'Islande. Nous sommes sur une immensité de terre et de gros cailloux, et de rudimentaires piquets plantés à intervalles réguliers jalonnent la voie.
Nous nous engageons, sans prêter attention au camping-car et à la berline garés non loin. Nous mettons pas loin d'un quart d'heure pour parcourir les 2 km et des brouettes (et non 4 comme annoncé). En chemin, nous croisons des voitures sur le retour, et dépassons même des gens qui marchent. L'effroi s'empare de moi : l'avion serait-il si connu que ça ? Oui. Sur place, c'est Disneyland. Des gens se photographient aux hublots, les jambes pendantes du nez de l'avion, complètement ouvert, des gamins sautent sur les restes d'ailes... il y a même des tags sur un côté du fuselage. Je suis juste écoeuré, moi qui pensais que l'on se retrouverait seuls pour fait nos photos. Et que l'avion serait encore en à peu près bon état...Il ne reste en fait que la carlingue, sans la queue si les ailes, qui ont été découpées après les réacteurs. Les moteurs également sont absents.
Le cockpit est ouvert en lambeaux de métal et il n'y a absolument plus rien à l'intérieur. Juste des câbles électriques en pelotes et toujours raccordés au tableau près du poste de pilotage.Et une famille (de Français !) arrive en plus. Je déteste les Français (arrogants et sans-gêne) à l'étranger et dès que j'en rencontre, je m'efforce de passer pour quelqu'un d'une autre nationalité. Les gamins se mettent à sauter partout, hurler, c'est l'horreur. Olivier s'écarte plus loin et va voir la mer tandis que j'attends presque patiemment que tout le monde se barre. Nous décidons de commencer à manger nos sandwiches. Finalement, tout le monde part au bout d'une dizaine de minutes.Nous avons en fait une fenêtre de 5 à 6 minutes durant lesquelles l'épave est à nous avant que de nouveaux touristes arrivent à pied ou en 4x4. La misère. Les photos faites, on quitte le site.
Pas étonnant que les urbexeurs rechignent à donner leurs adresses. Si c'est pour voir papa, maman et les rejetons venir tout démonter le dimanche après-midi, c'est compréhensible. Au retour, pour me détendre (non, je ne suis pas vraiment tendu, mais c'est pour donner un relief dramatique à mon récit), j'ai envie de passer très vite près d'eux pour les empoussiérer, mais je suis trop occupé à jouer avec le 4x4 et le faire patiner un peu sur la piste. Puis nous jouons avec Olive à Dirige-Moi, Je Ferme Les Yeux, comme il n'y a aucun obstacle ni aucune sortie de piste possible. Jouissif de conduire les yeux fermés !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Pourquoi "Ways and Days"?

Ways, c'est "chemins" en anglais. Et days, jours, bien sûr.

A travers ce blog, je partage ma double passion : la photographie et les voyages. Rien de bien extraordinaire, évidemment, mais ce ne sont pas de simples voyages "géographiques" qui me font parcourir des chemins aux quatre coins du monde, même si l'attrait est évident. Je fais également de la photo d'UrbEx, c'est à dire d'exploration urbaine, qui m'entraîne à découvrir des lieux abandonnés : capter le souvenir de cette vie passée, de cette agitation qui n'est plus, capturer les traces du temps, de ces jours, de ces années, envolés, le délabrement progressif des murs, des meubles, des objets oubliés, ces atmosphères pétrifiées, imaginer des vies souvent d'une autre époque, penser à ces âmes qui ont un jour parcouru ces lieux constitue pour moi autant de voyages temporels.

Chère lectrice, cher lecteur, tu trouveras une partie photos avec des galeries d'images, et aussi, si tu es plus intéressé(e), une partie carnets de voyage, ou tu pourras lire le récit au jour le jour de nos péripéties à l'étranger. Une dernière partie sera consacrée à l'UrbEx.

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