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Ça y est ! Elle est là ! On ne l'attendait plus, on pensait même qu'on ne la verrait pas. Et pourtant, elle ne nous a pas lâchés de la journée. Mais non, lecteur perspicace par moment, je ne parle pas de la Reine, mais de la pluie. Jamais été aussi heureux d'apporter mon grand parapluie de pépé. Mais reprenons la journée au début.

Nous re-déjeunons chez Loundon's pour tester de nouveaux plats. Je me décide à commander une assiette d'œufs brouillés au "saumon écossais fumé" et ciboulette, avec deux toasts grillés et un thé citronelle-gingembre pour faire glisser le tout. Délicieux. Olive reste sur son porridge en changeant l'accompagnement et rajoute œufs et toasts complets.

 

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Puis nous partons pour le planning du jour, qui a déjà changé ce matin dès le réveil en consultant la météo : nous visiterons finalement Holyroodhouse Palace avant de grimper sur Arthur's Seat, le mini-volcan éteint d'Edimbourg, pour se caler au mieux avec les pédiodes où la pluie sera la plus forte, avant de terminer la visite entamée la veille du Musée National d'Ecosse, réputé pour être l'un des plus beaux musées du royaume. Dit comme ça, ça fait un peu mironton-mirontaine, chevaliers et princesses, mais on est bel et bien dans un royaume, ne l'oublions pas !

 

HOLYROODHOUSE PALACE

 

 

Le Palais de Holyroodhouse est la résidence officielle d'Elizabeth lorsqu'elle vient passer le début du mois de juillet en Ecosse. Le maire d'Edimbourg lui remet alors officiellement et symboliquement la clé de la ville, que la Reine s'empresse de lui redonner car elle est bien trop grosse pour son porte-clé. On se croirait un peu à Bayonne, en fait, au début des Fêtes, mais sans les couleurs, et sans l'alcool. Et sans le Roi Léon bien sûr.
Bon en fait, ça n'y ressemble pas, c'était pour la comparaison.

C'est ici que se tiennent nombre de cérémonies officielles, ici que s'est fait anoblir (ou du moins décorer) Sir Sean Connery, mais aussi le chef Gordon Ramsay, celui-là même qui a collé son nom au moment où j'écris au restaurant du Grand Hôtel de Bordeaux, en face du Grand Théâtre. Mais je diverge.

Le Palais. Nous avons droit aux audio-guides cette fois, en nombre suffisant (hier, au Château, ils n'en avaient pas assez. Hallucinant quand même).

Les audio-guides, ça fait un peu geek comme ça, mais c'est t.r.o.p. bien pour éviter de déambuler comme un crétin sans rien comprendre de ce que l'on voit et s'ennuyer au bout de 10 minutes en disant "Pff c'est nul les visites".

Nous sommes donc armés de nos audio-guides et commençons la visite. Représente-toi bien la scène, lecteur : nous sommes arnachés comme des bêtes de somme. En plus des habits - encore heureux! sweat, blouson, nous avons les sacs à photo, qui pèsent un certain poids, plus pour ma part un petit sac à dos pour les achats divers, plus le parapluie, et maintenant les audio-guides, constitués du lecteur qui pend à mon cou et relié à un casque qui n'arrête pas de glisser lorsque je touche à mon sac photo ou que je veux en prendre une (photo) tout en reposant le parapluie sur mon épaule parce qu'il pleut, lecteur, si tu voyais comme il pleut, "des chats et des chiens" comme ils disent les Britiches, et n'étant qu'un être humain normalement constitué, je n'ai que deux bras, et donc a fortiori que deux mains, et je ne peux ainsi pas tout tenir, et c'est alors qu'invariablement, au moment où je procède à mes réglages, je sens le parapluie commencer à glisser le long de mon épaule, faisant délicatement tourner l'ombrelle un peu comme si j'étais à Cherbourg, et je tente de le remonter pour freiner sa chute, parce que s'il tombe, mon appareil prend l'eau et c'est pas bon du tout, et au moindre mouvement de tête c'est le casque de l'audio-guide qui se barre de l'autre côté, je suis au bord du nervous breakdown, la crise, un peu comme toi, lecteur, en ce moment, qui n'a plus de souffle après cette trop longue phrase. Si tu as souffert, c'est un peu de ma souffrance que je viens de partager. Tu vois, c'est pas fun, hé?

Le Palais est vraiment magnifique. C'est vrai que nous n'avions pas d'audio-guide au Château et nous avons donc erré comme deux fantômes écossais, mais ici, c'est bien. Beaucoup moins de monde, des récits intéressants sans être trop longs. Nous découvrons une grosse partie des pièces du bâtiment (je pense que les appartements privés sont interdits au public). Un mini-Versailles, dans l'esprit des pièces en enfilade.
Les salons succèdent aux pièces d'apparat décorées d'une profusion de tapisseries et autres boiseries. Une grande galerie (rien à voir par contre avec celle de Versailles) où Elizabeth procède aux réceptions officielles, puis les appartements de la première reine d'Ecosse, Marie Stuart, dite Mary Queen of Scots, dont le secrétaire et amant supposé, Rizzio, fut assassiné par son mari jaloux, Darnley, dans l'une des salles où les gens désormais déambulent à pas feutrés.
La pauvre n'eut pas non plus la vie facile : elle finira accusée de trahison contre sa cousine, la Reine Elizabeth (la première, hein? la copine de Shakespeare, pas la nôtre) et emprisonnée pendant 19 ans à la Tour de Londres avant d'y perdre bêtement la tête. Elle aura quand même eu trois maris : le premier mourut 1 ou 2 ans après son mariage, c'était François II, Roi de France, ce qui fit d'elle une Reine Consort. Puis ce fameux Darnley qui mourut lui-même assassiné peu de temps après l'assassinat du secrétaire Rizzio qu'il avait perpétré avec ses hommes de main. On murmure que Marie ne fut pas étrangère à cette entreprise, tout comme celui qui deviendra son troisième et dernier mari. Une vie bien remplie, quoi.

 

Tiens, justement, les voici en images. Les soirées d'hiver devaient être fort longues quand même...

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La visite se poursuit par l'abbaye en ruine, majestueuse et romantique à souhait, surtout par un temps pareil. Il pleut toujours. Du coup, les jardins alentours sont quasiment déserts et c'est très bien. Bon, je me fais un peu engueuler parce que je marche carrément sur l'incroyable tapis épais de pelouse pour prendre quelques photos, mais sinon, c'est une balade sympa malgré le temps.

 

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OINK !

 

Mais ne serait-il pas tard, déjà! Il est 14h et il faut se sustenter. Nous dégotons une adresse de petit resto rapide appelé "Oink!", le cri du cochon en anglais, où l'on peut déguster le meilleur cochon rôti d'Edimbourg, sinon de l'univers. Cool. On trouve l'un des deux restos de la ville non loin et on y entre. Un cochon grillé entier est en train de se faire découper et dépecer devant la vitrine, ça donne envie.

 

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Premier contact avec le haggis, cette spécialité écossaise (panse de brebis farcie d'un mélange d'herbes et d'épices que l'on déguste... où que l'on lance le plus loin possible aussi pendant les Highland Games!), le haggis, donc, dont on peut garnir nos pains, accompagné d'une sauce au choix et du fameux cochon rôti (pulled pork). Au final, un peu étouffe-Chrétien, mais très bon au demeurant. Le resto est tout petit, les gens s'aglutinent et nous partons rapidement pour laisser notre place aux nouveaux clients.

 

FIN D'APRÈS-MIDI

 

Nous ne grimperons pas sur la colline, Arthur's Seat. La route pour y accéder se trouvait au pied du Palais mais la pluie et le vent, ainsi que le brouillard au sommet nous ont décidés à tourner les talons. Nous faisons donc un peu de lèche-vitrine et achetons quelques bêtises à rapporter.

Vers 16h, nous repartons au Musée National d'Ecosse, il reste une heure avant la fermeture. Beaucoup plus de monde qu'hier, pluie oblige, et l'atmosphère est chaude et moite à l'intérieur. Le musée a organisé certaines salles comme des cabinets de curiosité et c'est plutôt sympa à découvrir. Nous nous concentrons sur l'histoire de l'Écosse et son rayonnement dans le monde (et je découvre ébahi l'étrange sosie de Depardieu en la personne d'un archéologue du 18e siècle!). La salle des animaux sauvages est fantastique, avec des dizaines de grosses bêtes marines accrochées en nage figée par des câbles au plafond, on se croirait dans un océan sans eau, c'est curieux.

 

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La célèbre Dolly, première clonée

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cocasse, isn't it ?

 

LA DINDE

 

Mais le monde, la chaleur et le piétinement ont raison de ma raison et je m'attaque soudain à une pauvre ado qui veut à tout prix gonfler cette montgolfière miniature en donnant de grands coups sur un bouton pour actionner le réchauffement de l'air à l'intérieur. C'est une activité ludique prévue pour les visiteurs, mais cette gourde, si elle lisait, comprendrait qu'il faut juste maintenir ce foutu bouton appuyé pour faire monter la température. La mienne, de température, n'a nul besoin de bouton. Je suis au top, je me jette sur elle et lui arrache la carotide d'un coup de dents sec, dans un geyser de sang rouge vermillon qui vient décorer le sol en dalles de marbre.
Non, c'est une boutade, cher lecteur, tu me connais, je boute souvent. Nonobstant, l'idée m'a effleuré.
Heureusement qu'Olivier est là et actionne l'autre bouton du deuxième ballon et le fait décoller sans mal. Et crois-tu que la dinde a compris ? Non-pas-foutre! comme dirait la Treue. Elle continue de donner de grands coups. Elle mériterait sa place empaillée à l'étage des minéraux. Ceux qui ne brillent même pas.

 

RETOUR

 

17h. On nous jette dehors comme les touristes de base que nous sommes, à mon grand désespoir, et nous rentrons doucement à la chambre, non sans faire un nouvel arrêt dans une boutique de souvenirs, histoire de passer le temps et faire redescendre la température. Même Olive a eu chaud, c'est pour dire !

Il est 19h30 et je termine ce rapport pour ce soir. Oui, je sais, il reste encore quelques heures avant de se coucher, mais ce soir, nous avons rendez-vous avec les morts et les poltergeists d'Edimbourg, au tréfonds des historiques artères souterraines de la ville, à 22h précises, avant de finir par la visite de la zone hantée du cimetière de Greyfriar.

Exceptionnellement, donc, la fin de la soirée d'horreur sera pour demain, car il sera bien tard à notre retour.

 

 

SOIRÉE

 

Mes amis quelle soirée ! Aucun fantôme ni aucun poltergeist de croisé, mais une visite intéressante et assez surprenante au final. Mais avant, un petit cours d'histoire, pour mieux comprendre ce que nous avons vu hier.

La ville médiévale d'Edimbourg, Old Town, s'est développée autour de cette crête rocheuse, résidu d'un ancien volcan, qui s'étend sur un mile environ (1,5 km) d'est en ouest. A l'extrémité ouest, la plus haute, fut érigé le Château. A l'autre bout, en descente, on bâtit la résidence royale. Entre les deux et ceint d'une muraille (le Flodden Wall) se développa le cœur de la ville, avec ses commerces, ses habitations, ses marchés, dont certains se tenaient encore au début du 20e siècle depuis plus de 500 ans. De nombreux passages et allées couvertes minuscules et intriqués se dessinèrent, les fameuses closes ou wynds, rayonnant de cette artère centrale pour permettre aux gens de se rendre au nord et au sud de la ville en descendant de la crête rocheuse.

La topographie des lieux, assez accidentée, empêchaient un accès rapide et facile du nord au sud et lorsque la population explosa au 18e siècle, la ville décida de bâtir des ponts de chaque côté de cette crête pour niveler les accès, faciliter la vie de tout le monde et surtout poursuivre son développement économique.

En 1785, les travaux du South Bridge, le Pont Sud, débutèrent de manière dramatique. Destiné à devenir une vraie rue piétonne ouverte à tous les commerces, le pont était constitué de 19 arches sur une portée totale de 300 mètres environs. Une seule arche est encore visible actuellement, à Cowgate, un quartier "bas" d'Edimbourg, au pied donc du Royal Mile, cette succession de rues qui relient le château d'un côté au Palais de l'autre. Tout commença mal car il fallut détruire trois des closes, qui comptaient parmi les quartiers les plus indigents et mal famés, pour construire les arches et donc expulser les milliers d'habitants qui y vivaient. La zone était prévue pour accueillir 3 à 4000 habitants. Or on estime qu'ils y étaient plus de 7000 à l'époque.
Le conseil municipal tenta de procéder aux expropriations mais les gens, pauvres pour la plupart, n'avaient nul part où aller et revinrent s'installer dans les bâtiments insalubres. Jusqu'au jour où un incendie se déclara qui rasa toute la zone et fit des centaines de morts. Et la municipalité eut alors le champs libre.

Les habitants avaient toujours vécu reclus et enfermés dans leur vieille ville depuis longtemps, protégés des envahisseurs, notamment les Anglais, par ce mur d'enceinte qui força la population à s'étendre en hauteur, plutôt que vers l'extérieur comme dans d'autres villes, dans des quartiers qui faisaient à l'époque l'admiration des visiteurs avec leurs bâtiments pouvant atteindre 14 étages.

Cette atmosphère d'inquiétude étouffante et confinée, claustrophobique se mêla aux idées superstitieuses de l'époque. Aussi, lorsque pour célébrer l'ouverture du pont en 1788, on jugea bon de faire l'honneur de la première traversée à la doyenne des habitants du quartier et qu'elle fut retrouvée morte quelques jours avant, il n'en fallut pas plus à la population pour qualifier le pont de maléfique. Et alors que la municipalité comptait rentabiliser un ouvrage hors de prix (une trentaine de millions d'euros actuels) en attirant les commerçants, les gens refusèrent simplement de l'utiliser.
De manière encore plus hallucinante, en raison d'accords passés entre les officiels, la cérémonie d'ouverture eut bien lieu, et c'est bel et bien la doyenne qui traversa le pont la première... mais dans un corbillard! Stupéfaction parmi la population. Le pont était désormais maudit.
Pendant plusieurs années, les gens vécurent comme s'il n'existait pas, préférant contourner l'ouvrage et faire des détours par la "vallée" de Cowgate.

 

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Cowgate

Cowgate

 

Mais l'argent appelant l'argent, au fil des ans, les places finirent par se vendre à prix d'or sur le pont. Les commerçants s'y installèrent, la mairie rentabilisant l'espace même entre les arches en zones de stockage à plusieurs étages. Des bâtiments d'habitations s'élevèrent de chaque côté du pont de sorte qu'une seule arche était visible (l'actuelle, dans le quartier de Cowgate), les autres étant fermées par les constructions.
Une ville parallèle commença à se développer à l'intérieur de ces arches cachées, dans l'obscurité, l'humidité et l'air stagnant. Puis lorsqu'il fut évident que le pont fuyait lorsqu'il pleuvait, et que les biens ne pouvaient pas être conservés correctement, ce sont les plus indigents qui vinrent s'installer dans ces pièces voûtées, s'entassant par familles entières jusqu'à ce que la durée de vie moyenne pour un enfant de moins de 10 ans sous ces voûtes chute à 4 mois. Les conditions sanitaires infâmes, la criminalité et le manque de salubrité firent exploser les maladies et le nombre de décès. Les classes de la société les plus basses, les immigrés, les criminels, les voleurs de cadavres (qui faisaient commerce avec l'université de médecine et des docteurs peu regardants) se mêlaient au familles miséreuses vivant dans la boue, l'eau croupie, l'air fétide et les espaces clos et infesté de rats.
Au bout d'une trentaine d'années, même les humains avaient finalement quitté ces voûtes maudites, qui furent peu à peu oubliées par les vivants, au-dessus...

Leur redécouverte fut accompagnée de nombreuses visites et recherches archéologiques et certaines voûtes furent signalées comme étant le théâtre de phénomènes paranormaux. Des histoires se chuchotèrent, comme celle de cette mère qui vint s'installer dans une des salles avec sa fillette de 7 ans et qui la perdit un instant lorsque toutes les bougies s'éteignirent d'un coup. Prise de panique, la mère tâtonna dans le noir, appela en vain sa fillette avant de la découvrir au fond de la voûte, après avoir allumé une chandelle, à quelques mètres d'elle, surprise d'être si loin. La fillette lui expliqua qu'elle avait tenu la main à quelqu'un dans le noir, croyant que c'était elle, bien que les ongles pointus au bout des doigts lui avaient paru étranges...

 

LA VISITE

 

Donc, nous voilà à cette soirée. Nous avons rendez-vous devant une église à 22h. Nous sommes en tout une vingtaine, dont quelques étrangers. Le guide a la trentaine, comédien, et il porte une grande gabardine noire miteuse pour nous mettre dans l'ambiance. La première visite, celle des arches du pont, dure 45 minutes. Il nous fait descendre dans ces souterrains, sous ces voûtes basses et éclairées de quelques bougies ici et là. Il nous raconte l'histoire que tu viens de lire, lecteur courageux. Mais dans sa bouche, c'est juste passionnant! Il joue avec sa torche, devient mystérieux, se cache à chaque passage et me fait sursauter trois bonnes fois (il m'a repéré de suite, je crois). Lorsque nous arrivons à la voûte n°19, prétendument la plus hantée, il éteint sa torche au moment où les bougies s'éteignent pour la mère et sa fille. Nous sommes dans la même voûte où se sont déroulés les événements. J'ai envie de croire que nos deux histoires, notre reproduction et la vraie de la femme et sa fille, se déroulent à près de 300 ans d'écart, dans 2 univers parallèles, au même instant. C'est saisissant. Eh oui, je suis bon public.

 

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Et ce couillon de guide raconte l'histoire dans le noir après nous avoir disposés en cercle autour de lui, s'approchant tout près de nous parfois et criant ou chuchotant (je suis au bord de la crise cardiaque ou du pipi dans la culotte, voire pire) et c'est moi qu'il entraîne vers lui lorsqu'il mime la main aux ongles pointus que la fillette a tenue (ce qui fait de moi une fillette, donc.)... Un bon moment.

burke hare1La deuxième partie se déroule dans le cimetière de Blackfriar, dans une zone où furent enterrés des "hérétiques" qui refusèrent de se convertir à la religion étatique de l'époque. Il nous conte l'histoire de ces deux célèbres tueurs en série, Burke et Hare (image), qui fournissaient certains docteurs de l'université en cadavres frais, jusqu'à ce qu'ils tuent une magnifique prostituée, Mary Quelquechose, que beaucoup de médecins-étudiants en anatomie reconnurent (pour en avoir été clients...) malgré l'odeur intenable de putréfaction du corps. Celui-ci avait été conservé quelques jours, dit-on, chez le médecin commanditaire... Elle était si belle qu'il ne pouvait se résoudre à la découper.
Nous terminons tous dans un tombeau à nous faire expliquer qu'ici se manifeste parfois un esprit, qu'il mime à l'aide de sa torche éclairant sa main transformée en grosse araignée grimpant lentement au mur. Tout en parlant, nous enveloppant d'une voix hypnotique, il s'écarte de l'entrée pour qu'un complice se jette devant nous en hurlant... Ça marche à tous les coups!

 

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La dernière partie bonus fut la découverte d'un bon nombre de noms de la série des Harry Potter, qui prouverait (?) que JK Rowling serait venue s'inspirer ici pour inventer son monde magique. Ce qui n'est pas improbable : autant de noms des livres ici, c'est troublant, et elle a effectivement peaufiné son premier roman dans un des pubs que nous avons passés dans l'après-midi (The Elephant).

 

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Bref, une soirée riche, sympa et originale.

Et tu sais quoi lecteur, je vais m'arrêter là pour ce soir car il est très tard et je n'en peux plus. La journée d'aujourd'hui était de toute façon plus light, quoique riche en émotions aussi mais je la raconterai demain en voiture. Demain soir, promis, le retard sera comblé.
En direct d'Aberdeen, à vous Simone, à vous la France.

 

 

 

 

 

 Notre Avis sur 5 

 ... qui n'engage que nous!

 

Holyrood Palace : 🤩🤩🤩🤩 

✅  avec audio-guide, intéressant, magnifique.

Holyrood Abbey (Abbaye de Holyrood, à côté du palais) : 🤩🤩🤩

✅  calme, romantique, photogénique. Beau parc.

  C'est "que" des vieilles pierres, hein!

Musée national d'Ecosse : 🤩🤩🤩

✅  Visite sympa, beaucoup de choses à voir.

Visite nocturne : 🤩🤩🤩🤩🤩

✅  original, curieux, intéressant et un peu glauque (mais c'est ça qu'on aime!)

  il faut comprendre l'anglais, pas de guide francophone en 2017 (ou avoir lu l'histoire avant).

 

 

 

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Ways, c'est "chemins" en anglais. Et days, jours, bien sûr.

A travers ce blog, je partage ma double passion : la photographie et les voyages. Rien de bien extraordinaire, évidemment, mais ce ne sont pas de simples voyages "géographiques" qui me font parcourir des chemins aux quatre coins du monde, même si l'attrait est évident. Je fais également de la photo d'UrbEx, c'est à dire d'exploration urbaine, qui m'entraîne à découvrir des lieux abandonnés : capter le souvenir de cette vie passée, de cette agitation qui n'est plus, capturer les traces du temps, de ces jours, de ces années, envolés, le délabrement progressif des murs, des meubles, des objets oubliés, ces atmosphères pétrifiées, imaginer des vies souvent d'une autre époque, penser à ces âmes qui ont un jour parcouru ces lieux constitue pour moi autant de voyages temporels.

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