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Debout à 7h ce matin, ça pique les yeux mais comme il fait jour depuis près de 2h maintenant, et que les Britiches dorment sans volets, et que lorsque je mets un masque de nuit il se retrouve invariablement autour de mon cou, je suis réveillé plus tôt que le réveil, comme d'habitude.

Le petit déjeuner est continental ce matin, et c'est bien. Histoire d'alléger un peu les repas. Nous décollons vers 8h direction Gills Bay, à une quinzaine de miles de Thurso, où se trouve l'embarcadère du ferry qui doit nous transporter vers Orkney, les îles Orcades en français.

Nous découvrons une infime partie de Thurso ( prononcer "z", s'il vous plaît) au départ, et c'est fort dommage. Nous sommes dans un quartier surélevé et nous avons toute la vue de la ville en face du port. Orientée plein Est donc éclairée par le soleil, elle est magnifique. Tous les villages et toutes les villes ici sont faites principalement en granit, où quelque chose y ressemblant, ce qui peut être assez déprimant lorsque le ciel est couvert et qu'il pleut, mais lorsque le soleil pointe le bout de son nez, le contraste est saisissant. Le petit port a l'air mignon également mais nous tournons déjà vers notre nouvelle destination. En chemin nous croisons quelques maisons abandonnées, que nous n'avons pas le temps de visiter bien sûr, timing oblige, ou des vistas qui mériteraient un petit coup de déclencheur mais nous poursuivons notre route.
Note mentale : cesser de bourrer le planning de visites et se limiter à une ou deux régions plutôt que tout vouloir faire à tout prix. C'est peu ou proue ce que l'on se dit à chaque fois mais jusqu'à présent, l'organisation générale du voyage n'est pas au top et cela devient frustrant.

Nous parvenons à Gilles Bay en temps et en heure pour l'embarquement à bord d'un petit ferry qui nous emmènera aux Orcades en une heure.

 

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ils sont fous, ces Ecossais!

 

 

L'ESPOIR DE SAINTE MARGARET

 

Non, ce n'est pas le dernier Godard, c'est le nom du patelin où nous acostons: Saint Margaret's Hope. Avec la petite expérience de voyageurs que nous avons, nous savons que les villes insulaires et a fortiori les habitants sont différents. Ici, on aura du cru, encore plus qu'ailleurs.
La petite ville est très mignonne, même si elle est monochrome avec ses maisons grises toutes calibrées sur le même modèle, l'ensemble est beau à voir.

 

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Nous partons de suite pour la plus grosse ville, Kirkwall, où se trouve une magnifique cathédrale apparemment. Et apparemment, tout le monde le sait : en arrivant au centre ville, nous découvrons un capharnaüm de cars touristiques, de voitures et de meutes de voyageurs, surtout dans la tranche d'âge supérieure. Avec la chance qui me caractérise en voyage, nous trouvons une place pour nous garer juste devant la cathédrale au moment où nous y arrivons.

Dans le bâtiment, c'est Leclerc. Chacun fait sa photo, ses courses, on discute, on touche, et surtout : on est super nombreux. Olivier, emporté par la foule, me lance un regard blasé. Bon, on va faire le minimum syndical, histoire de dire qu'on est venu. C'est vrai qu'elle est belle quand même. Et ce n'est pas une ruine, cette fois : elle est toujours en activité.
Je prends 10 minutes pour appeler ma fille au téléphone, le temps que Pentax se fraye un passage au milieu de ce banc d'Asiatiques qu'un car vient juste de vomir, et nous voilà de retour dans la voiture, sains et saufs.

 

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LE DRAME

 

Nous passons au Lidl du coin nous acheter de quoi manger car il est déjà presque 14h ainsi qu'acheter quelques produits locaux à rapporter pour plus tard.

Et là, c'est le drame. Une goutte. Deux gouttes et c'est soudain toute la Mer du Nord qui semble se déverser sur nous alors que nous attaquons notre festin dans la Fiesta. C'est pas la fête, pourtant. La pluie n'est pas si forte que ça, mais elle tombe accompagnée de bourrasques de vent fort désagréables. L'avant-veille, en regardant les infos à la télé de la chambre, j'avais bien vu des prévisions pas fun pour le mercredi. Mais comme la matinée s'était déroulée sans aucune humidité, je pensais qu'on était passé au travers.

Tu parles d'un passage au travers. C'est plutôt la flotte qui nous est passée au travers, et plutôt deux fois qu'une. A peine le "repas" fini, nous réfléchissons : que vaut-il mieux faire ? D'abord les visites payantes qui ont une heure de fermeture, histoire de ne pas réitérer la catastrophe de la distillerie. Nous optons donc pour le Chambered Cairn de Maes Howe.

 

 

LA GENTILLE DAME

 

(Attention, ce passage n'est pas politiquement correct.)

Un cairn, c'est une tombe en surface, faite de pierres empilées les unes sur les autres pour former une chambre funéraire. Celui-ci date de la préhistoire évidemment, et c'est un incontournable de la visite de l'île.
Nous arrivons au Visitor Centre pour voir si jamais il n'y aurait pas de désistement car c'est uniquement sur réservation et nous n'avons pas réservé. Olivier prend les devants et demande à la dame derrière son comptoir. Il se lance de plus en plus en anglais dernièrement. Sa compréhension (comme la mienne parfois) est aléatoire, avec l'accent pur écossais. En général, il comprend les grandes lignes et si l'interlocuteur parle distinctement, les détails. Donc, il se lance.
La dame derrière le comptoir porte un appareil auditif. Elle doit être sourde car elle parle en surarticulant. Déroutant de prime abord mais finalement compréhensible. Et elle commence à nous expliquer qu'il n'y a plus de place mais qu'il existe un autre cairn non loin, en visite libre, dans lequel on peut rentrer à quatre pattes, d'ailleurs il nous faudra une torche, puis elle nous donne la direction.

C'est bizarre parce qu'au début c'est lui qui lui parle mais insensiblement, elle se tourne vers moi et c'est à moi qu'elle répond. Je n'y prête pas plus attention que ça. Je prends les renseignements et la remercie.
Avant de repartir, pause pipi. Olive y est déjà, il a filé d'un coup. Je rentre dans le couloir et soudain, j'entends comme des sanglots et je crois reconnaître sa voix. Il pleure ? Mais qu'est-ce qu'il fait ? Puis je fais, moi, ce que je suis venu faire et je ressors. Il ressort à son tour, file dehors et pousse soudain un rugissement de fou rire qui le fait pleurer en quelques secondes. Je ne l'ai jamais vu comme ça, ou rarement. Je lui demande pourquoi il rit... "T'y crois ? La seule fois où je me lance, je tombe sur une muette!!" Et il se remet à rire et pleurer de plus belle. Il n'a même pas pu la regarder en face tellement il avait peur de pouffer. C'est pour ça qu'elle a fini par me parler, à moi. Pfff, pas sortable. Et ça enseigne aux enfants...

 

 

SKARA BRAE

 

Du coup, comme nous n'allons plus au Cairn de Maes Howe mais à Cuween Cairn (le cairn de la Reine en... gaélique je pense), celui qui est libre d'accès, il peut attendre. Nous enchaînons sur la visite suivante avant l'heure de fermeture : le village néolithique de Skara Brae.

Lorsque nous y arrivons, une demi-heure plus tard, c'est la débandade. Les quelques gens dehors pressent le pas quand ils ne courent pas, c'est le Déluge. On se regarde dans le blanc des yeux : que faire ? Qui dit village préhistorique découvert dit en extérieur, et donc sous la flotte. Ça nous enchante moyen.
On va quand même voir au Visitor Centre de quoi il retourne. Des restes de maisons en pierre, recouverts de pelouse fluorescente dont seuls les Britiches sont capables. Ah oui, et il y a une présentation vidéo avant et aussi une expo. Mouais. On fait demi-tour, on va voir un autre site.

Puis 500 mètres plus loin, on se fait la remarque que les "autres sites" seront aussi sous la pluie. Et celui-ci, ce village néolithique, est quand même identifié comme valant le coup par notre guide. Bon, des fois, le guide, il est nul, mais souvent c'est quand même des indications valables.
Demi-tour. On a des parapluies, des coupe-vents et même des ponchos.

On s'habille en conséquence et on sort de nouveau de la voiture. Le film est finalement intéressant et permet de mieux comprendre ce que l'on va découvrir par la suite, comme l'exposition qui s'ensuit et qui expose le travail des archéologues et leur réflexion. Comment apprennent-ils ce qu'ils nous affirment? Comment savent-ils en regardant un fémur à moitié rogné par un écureuil préhistorique qu'il appartenait à une femme de 23 ans en période d'ovulation et qui venait de manger des baies toxiques, la godiche, 12 heures avant de mourir ? C'est quand même fort, non? Non? Bon, je force le trait, lecteur perplexe, mais en substance, c'est ça.

Et finalement, ce village est extrêmement surprenant. D'abord parce qu'il date d'environ 3000 ans avant Jésus Christ! Rien que ça devrait de faire t'asseoir promptement, non? Un village de près de 5000 ans, 5 millénaires, qu'on retrouve en assez bon état de conservation pour permettre, avec les connaissances actuelles, les recherches et les recoupements, de reconstituer une maison "originale". C'est ce que nous découvrons juste après l'expo.
Tout est en pierre, puisque c'est du néolithique (la 3e sous-période de l'Age de Pierre, la plus "proche" de nous, avant que les hommes préhistoriques apprennent à créer des outils de bronze (= Age de Bronze), pour ensuite passer au fer.) Et comme tout est en pierre, tout à été extrêmement bien conservé. Donc à l'époque, ils avaient des lits cloisonnés contre les murs de la maison (1 seule pièce, la maison, c'est pas non plus des palaces, hé), un âtre au centre, même des toilettes avec écoulement sanitaire, ouiiiii Madame, on en est presque sûr, et une sorte de commode qui servait à à peu près tout. Les maisons étaient reliées entre elles par des couloirs de pierre, un peu comme nos rues, toutes proportions gardées bien sûr. Bref, très instructif.

Maintenant, passons au vrai village, maintenant qu'ils nous ont mis l'eau à la bouche. Nous sortons de la maison reconstituée et nous lançons vers le chemin qui nous mène au rivage, car le village se trouve au bord de l'eau (pas à leur époque néanmoins). 5 bonnes minutes de marche sous la pluie et les rafales de vent. Alors, comme dire... Au début c'est marrant, genre, 1 minute, puis ça le devient beaucoup moins très, très rapidement.

Nous avançons quasiment à la queue-leu-leu comme des empereurs sur la banquise, parcourant le petit chemin qui nous mène au village, puis déambulons à la queue-leu-leu dans ledit village sur un sentier délimité pour ne pas marcher n'importe où. L'horreur. On croirait une mise en scène par le Visitor Centre pour nous tremper de tous côtés : à l'aller, nous prenons toute la pluie de face, puis pendant la "visite" des maisons, le chemin nous fait vadrouiller dans toutes les directions, un peu comme à Ikea, le temps que la pluie nous mouille bien sur les côtés avant de nous finir par l'arrière au retour.

 

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Reconstitution

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Avant / Après

 

Je crois que je n'ai jamais été autant mouillé habillé que ça. Et encore, je suis en jeans. Olive, lui, a un pantalon de toile. Je crois même voir des branchies lui pousser derrière les oreillles. Retour au Visitor Centre qui, à côté de la gift shop, possède une mini cafétéria où un gros panneau nous crache en plein visage : "BOISSONS CHAUDES". Si c'est pas des filous, ces Ecossais... S'il faut, ils sont de mèche avec la météo... Et moi, j'ai pour la première fois de ma vie vécu en vrai une expression française : la douche écossaise.

 

JE SUIS PAS VENU ICI POUR SOUFFRIR, OK ?

 

Nous montons dans la voiture, trempés. Abattus. Entre le ferry pour 2 plus la voiture, plus la nuit, cette escapade sur les îles nous a un peu coûté un bras (chacun) et tout tombe à l'eau, c'est le cas de le dire. Dépités nous sommes. Mais nous ne nous laissons pas abattre. Olive est déjà en culotte en train de se changer, les fesses coincées entre les deux sièges avant à chercher un pantalon sec dans ses affaires. Et moi j'immortalise l'instant en prenant la photo qui va me déclencher un fou rire à mon tour quelques minutes plus tard en voyant le résultat. La photo de l'année, possiblement du siècle, voire du millénaire. Non, non, non, lecteur voyeux, ne pense même pas à me demander à la voir, je ne la posterai pas ici sur ce blog. C'est hors de question. Nous avons des principes, quand même, un cadre, une éthique. On ne fait pas n'importe quoi. Par contre, je peux éventuellement te la montrer en vrai lorsque nous nous rencontrerons...

 

SUITE ET FIN

 

Nous poursuivons avec les visites libres, qui deviennent de plus en plus courtes. Nous nous rapprochons de notre chambre du soir et nous arrêtons dès que nous passons quelque chose à voir. Les Standing Stones de Stenness ? Des menhirs colossaux, plantés là il y a des millénaires. Super, mais avec la pluie qui tombe, non faisons l'aller-retour et en 10 minutes, c'est plié. Il n'est même plus concevable de sortir les appareils.

Nous arrivons finalement à ce Cuween Cairn que nous pouvons visiter seuls. Il pleut toujours, nous avons le moral dans les chaussettes mais il n'est même pas 17h, on va pas rentrer maintenant quand même!

Le cairn se trouve en hauteur; Il faut parcourir (encore) un chemin de plus en plus boueux pour y parvenir. Une fois devant cette grosse motte de pelouse avec son trou en son centre, il faut grimper à un passe-clôture : une échelle double que l'on pose au-dessus d'une clôture, donc. Passés cette échelle, nous nous trouvons devant le trou noir de ce tumulus, fermé par une grille. NON! Dites-moi pas que c'est pas vrai !?
Non, c'est pas vrai. C'est ouvert. L'ouverture est rectangulaire, à peine 80cm de haut, on est obligés de s'y faufiler sinon à 4 pattes comme notre gentille dame nous l'avait dit, au moins complètement courbé. Et au bout de quelques mètres de ce boyau de pierres, nous voici rendus dans la chambre funéraire principale, d'où rayonnent trois autres cavités plus petites. La principale fait environ 2 mètres de haut pour un peu moins en longueur et juste un petit mètre en largeur. Cet endroit est unique.

Nous nous trouvons au fin fond de l'Ecosse, en plein mois de juillet, sous une pluie glaciale, dans une tombe de près de 5000 ans!

L'instant est magique. Chelou, aussi, il faut bien l'avouer, mais magique d'abord. Nos deux faisceaux de lampe éclairent ce qu'ils peuvent de pierres empilées il y a des milliers d'années par d'autres mains... Je m'empresse de les toucher, comme pour les toucher elles, ces mains. Qui sait, peut-être qu'un centimètre de l'une de ses pierres n'aura jusqu'à présent porté les empreintes digitales que de deux êtres humains, un homme préhistorique et moi, en cinq mille années... Froid dans le dos.

 

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Puis ô Sainte Tanasse, la pluie cesse et le ciel même se découvre et laisser paraître le soleil... à l'heure où nous devons prendre possession de la chambre. Damned. Chidambaram. Toutes les pires grossièretés me viennent aux lèvres. Vraiment pas de chance quand même.

Tant pis, nous décidons d'arriver plus tard et repartons faire un tour maintenant que le soleil est là. Et là, cher lecteur, nous découvrons vraiment l'île.

 

ISLANDE BIS

 

Pour faire court : c'est du tout pareil. Les paysages sont juste un cran en dessous en terme de majesté et de beauté qu'en Islande, mais on s'en rapproche énormément. C'est tout simplement magnifique. Les couleurs resplendissent comme si tout sortait de la machine (ce qui est un peu vrai finalement...). Les herbes sont d'un vert toujours aussi vif, la mer est bleu profond tandis que les nuages blancs rivalisent d'éclat avec les moutons, partout dans les champs. Les rivages sont ocres ou offrent tout un dégradé allant de l'orange au marron, très franchement, il faut vraiment le voir pour le croire. Même impression que pour le voyage en Islande : on dirait qu'un peintre est passé juste avant nous pour tout raviver, ou qu'on se trouve dans un décor de cinéma.

 

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Les routes sont toutes très bonnes, les gens très cordiaux, toujours à faire un petit signe de la main pour remercier de telle ou telle attention; Ils en deviennent d'ailleurs pénibles, ils disent toujours merci, tout le temps, même les serveurs quand ils t'apportent la commande, ou la note. Ces routes... elles se déroulent comme des rubans noirs sur ces immenses tapis de pelouse parsemés de points blancs, les moutons, ou de taches noires, les vaches.
Et pour couronner le tout, nous aurons droit à un beau ciel de coucher de soleil plus tard, en sortant du pub après manger.

 

 

 

LES HÔTES

 

Notre maison de ce soir est à l'opposé de hier. C'est une famille avec un pré-ado, c'est un peu bordélique partout mais propre quand même. Monsieur parle une autre langue. Je n'ai pas compris un traître mot de ce qu'il nous a dit. Des fois, l'écossais est rude !
Notre chambre est nickel avec un lit gi.gan.tes.que. Que je vais m'empresser de rejoindre cet instant car il est minuit ici et demain, c'est réveil à 5h30 car le ferry part aux aurores. Nous rentrons sur l'Ile, mais la grande, cette fois.

 

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 Notre Avis sur 5 

 ... qui n'engage que nous!

 

Les îles Orcades🤩🤩🤩🤩

✅  Magnifiques... par beau temps.

Cathédrale de Kirkwall : 🤩🤩

✅  belle.

  trop touristique.

Village néolithique de Skara Brae : 🤩🤩🤩

✅  très intéressant, unique.

  on se sent un peu comme des souris dans un parcours Ikea. A oublier quand il pleut!

Cuween Cairn : 🤩🤩🤩🤩

✅  Génial, atypique.

  Il faut être agile et/ou souple pour y pénétrer.

 

 

 

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Pourquoi "Ways and Days"?

Ways, c'est "chemins" en anglais. Et days, jours, bien sûr.

A travers ce blog, je partage ma double passion : la photographie et les voyages. Rien de bien extraordinaire, évidemment, mais ce ne sont pas de simples voyages "géographiques" qui me font parcourir des chemins aux quatre coins du monde, même si l'attrait est évident. Je fais également de la photo d'UrbEx, c'est à dire d'exploration urbaine, qui m'entraîne à découvrir des lieux abandonnés : capter le souvenir de cette vie passée, de cette agitation qui n'est plus, capturer les traces du temps, de ces jours, de ces années, envolés, le délabrement progressif des murs, des meubles, des objets oubliés, ces atmosphères pétrifiées, imaginer des vies souvent d'une autre époque, penser à ces âmes qui ont un jour parcouru ces lieux constitue pour moi autant de voyages temporels.

Chère lectrice, cher lecteur, tu trouveras une partie photos avec des galeries d'images, et aussi, si tu es plus intéressé(e), une partie carnets de voyage, ou tu pourras lire le récit au jour le jour de nos péripéties à l'étranger. Une dernière partie sera consacrée à l'UrbEx.

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