Ouh la la, ça sent la fin, les amis. Et pour la première fois depuis que nous voyageons, j'aurais bien fait une semaine de plus, sans problème : aucun souci d'ordre digestif, aucune différence gastronomique fondamentale qui puisse me faire regretter la cuisine française, non vraiment, une petite semaine de plus aurait été bien accueillie. Mais bon, il faut se rendre à l'évidence : on rentre demain, que nous le voulions ou pas, et tu n'auras bientôt plus rien à lire en trempant tes tartines dans ton café, ou pour aller aux toilettes (mais je ne veux pas le savoir).
Nous avons mis le réveil tôt, ce matin : 7h. Nous avons de la route à faire pour aller au Loch Katrine passer quelques heures en pleine nature, avant de nous replonger dans l'histoire écossaise avec la visite de l'un des villes les plus emblématiques du pays : Stirling.
Donc, 7h. Mais nous ne nous levons qu'un quart d'heure après parce que zut, flûte, crotte, c'est les vacances, saperlipopette. Le petit déjeuner est assez décevant : l'un des pots de confiture est moisi sur le bord. Le brie au frigo est vraiment de mauvaise humeur sur un côté : encore quelques jours et il change de couleur. Je suis le premier à dire que sur du fromage, c'est pas grave, la moisissure, c'est normal, mais là quand même, c'est un peu limite.
Sur les deux bouteilles de lait du frigo, l'une est déjà entamée, la DLC va jusqu'au 5 août mais en ouvrant la bouteille de plastique, une âcre odeur de fromage ou de crème me gifle violemment. Les narines en révolte, l'estomac aux aguets, je referme le couvercle prestement et ouvre la seconde, neuve.Il n'y a pas non plus de serviettes pour le repas. C'est ennuyant. Bref, c'est nul. Et pour couronner le tout, comme s'il nous en avions besoin, Olivier fait déborder son pot d'avoine dans le micro-onde (et pas d'éponge pour nettoyer), après avoir déclenché l'alarme à incendie à cause d'une tartine de pain un peu trop grillée. (Bon, sur ce coup-là, je l'ai un peu aidé pour être honnête : j'avais léééégèrement augmenté le temps de cuisson parce que mes tartines étaient ressorties aussi blanches que moi en hiver... Mais que celui où celle qui n'a jamais fait ça me jette le premier toast.)
C'est dommage : Il venait juste de se remettre d'avoir perdu son bracelet de prière birman. Enfin, "bracelet de prière" : juste un bracelet avec des perles en bois qui ressemble à un bracelet/collier/chapelet de prière bouddhiste. L'élastique lui pète dans les mains au moment de l'enfiler, et hop, nous passons les 5 minutes suivantes à ramasser les perles sur le parquet.
Et donc cette alarme qui vient de se mettre à rugir à cause d'une malheureuse tranche de pain un peu noircie et nous voilà courant dans le studio à la recherche de ce maudit boîtier qui hurle comme mille sirènes. On finit par le trouver : il est dans l'entrée. Mais impossible de l'arrêter! Je tape dessus, appuie sur un bouton, et finis par dévisser un peu le couvercle et il se tait. Nous pleurons nos tympans pendant quelques instants, puis terminons de nous préparer, au top de la zénitude. Une matinée normale, en somme.
Ah, je crois ne pas avoir parlé de l'eau des toilettes et de la douche aussi : pas très claire, un peu jaunasse, Olivier me dit qu'il s'agit certainement d'une eau de puits ou de récupération. Merde, on n'a pas payé la chambre pour se doucher à la pluie quand même !
Nous partons avec une heure de retard sur nos prévisions, vers 9h. Les hôtes ne sont plus là, ils doivent travailler. Bonne nouvelle : le GPS nous indique un temps de conduite de 1h40 au lieu de 2h30 pur arriver au Loch Katrine. Tant mieux, on va rattraper un peu de notre temps perdu.
LOCH KATRINE
Le Loch Katrine... est un loch, évidemment. Un lac. En pleine montagne, encaissé entre forêt et collines avec en toile de fond la chaîne des Trossachs. Il s'agit de la principale source d'approvisionnement en eau potable de Glasgow et de ses environs. C'est une destination un peu reculée mais adorée des touristes comme des locaux pour le nombre d'activités qu'il est possible d'y pratiquer : marche, course, vélo, randonnée, observation d'oiseaux, croisière, escalade...
Le Routard note que la visite vaut le coup et comme nous sommes dans la région, pourquoi ne pas y jeter un coup d'oeil? La curiosité locale : le vapeur Sir Walter Scott, du nom du célèbre poète écossais, sillonne la surface du lac depuis 117 ans! A l'époque, il fut acheminé en pièces détachées par barges sur le loch voisin puis par charrettes tirées par des chevaux jusqu'à Katrine. Et depuis 1900, il évolue sur sa surface, promenant les visiteurs et amoureux du lieux deux ou trois fois par jour. Il ne tourne plus au charbon depuis 2007 (quand même) mais au bio-carburant, écologie oblige. Beaucoup de touristes l'empruntent en fait pour un aller simple : jusqu'à l'autre extrémité du lac, avec leur vélo (de location), puis il reviennent à la force des mollets sur une distance d'à peu près 15 miles (22km).
Nous partons dans l'idée de monter sur ce bateau. La plus courte des croisières proposées dure une heure. Mais en arrivant, nous réfléchissons rapidement et réalisons que ce type de croisière ne nous est pas destiné : nous sommes bien trop jeunes! Et notre réflexion est confirmée en regardant les passagers qui se massent à l'entrée du steamer. Ouh la, pas pour nous ! Et en même temps, on voit cette cahute de location de vélos bien sympatique, qui semble nous appeler, nous inviter au pédalage... Allez, vendu, on laisse tomber la croisière mémère et on loue des vélos pour faire un tour. En fait, il se pourrait bien que nous voyions bien mieux le lac depuis le bord... ainsi que le bateau !
Nous louons deux vélos pour une heure (on doit quitter le loch pour Stirling en début d'après-midi) et nous voilà partis sur la route qui longe le lac. Balade sympa parmi les marcheurs, sur route asphaltée (moins de charme) mais en traversant des pont anti-biches (du même acabit que les ponts anti-moutons précédemment cités, une grille de la largeur de la route avec des barres assez espacées pour les empêcher d'y marcher sans passer au travers). A mi-chemin, je suis obligé de revenir à la voiture car j'ai oublié une batterie de rechange de ma caméra et il est totalement im.pen.sa.ble de ne pas filmer quelque chose ici, maintenant. Le cadre est très joli et reposant. Rien que cet arbre, là, qui pousse au sommet d'un rocher, au bord de la route, vaut le coup, non? Je retrouve Olivier après avoir refait le chemin une deuxième fois comme un dératé, en nage, mais cela me permet d'éliminer tous ces fish n'chips ingurgités depuis deux semaines. J'aime le croire, en tout cas.
Nous mangeons sur place, au mini-resto brasserie du coin, donc cher et moyennement bon. Puis nous mettons les voiles vers notre dernière visite du voyage : la belle, la grande, l'historique Stirling.
STIRLING
La ville de Stirling est connue pour son beau château qui, comme celui d'Edimbourg, toise la cité depuis son pic rocheux, entouré par un quartier médiéval pittoresque. Stirling à toujours été au centre des conflits entre troupes écossaises et anglaises, du fait de sa position stratégique à l'entrée des Highlands.
C'est à Stirling que William Wallace, qui soit dit en pensant ne se peignait pas le visage en bleu pour se battre, ne portait très probablement pas le kilt, ne ressemblait pas à Mel Gibson et ne fut jamais appelé "Braveheart" de son vivant ou après sa mort, sauf pour le film éponyme bourré d'erreurs historiques mais que j'adore et qui m'a donné en partie envie de visiter ce pays - respire, lecteur, j'ai fini ma parenthèse, c'est à Stirling, disais-je, que Wallace a infligé une bonne grosse défaite aux Anglais lors de la Bataille du Pont de Stirling en 1297, au cours de laquelle les Anglais se firent bien calmer de manière assez stupide (pour eux) mais bien vue (pour Wallace) : ils devaient franchir le pont de la ville pour affronter les Écossais. Or ce pont était si étroit qu'ils ne pouvaient s'y engager qu'à 3 chevaliers de face... qui se firent méthodiquement tuer, au fur et à mesure qu'ils arrivaient de l'autre côté.
C'est à Stirling également que le fils de Mary Stuart se fit couronner roi, alors qu'il était tout jeune, et c'est également à Stirling au 18e siècle que Bonnie Prince Charlie a tenté de s'emparer de la citadelle sans succès.
Grosse ville, Stirling, te dis-je, lecteur. Pas en taille, mais en symbole.
Le château commande le respect et l'admiration. Ce n'est pas forcément le plus beau, mais sa position, en hauteur sur ce roc, lui donne une prestance majestueuse, je trouve.
L'employé, tellement efféminé qu'il redéfinit la notion de stéréotype, a beaucoup moins de prestance, pourtant, en nous demandant 4£ pour garer la voiture. Nous allons nous faire gentiment allumer, comme tous les touristes, pour la visite. Déjà, le parking : 4£. Ça donne envie de rater son créneau et prendre deux emplacements, pour le prix. Mais ce n'est même pas possible, des employés veillent au grain et nous sommes dirigés vers une place, comme au restaurant, alors qu'un agent municipal verbalise consciencieusement les dizaines de voitures garées au pied de la forteresse sur un trottoir joliment décoré de deux bandes jaunes parallèles. (On le sait, on l'a croisé en montant au château, c'est même lui qui nous a dit qu'il y avait un parking en haut). D'accord, on paiera les 4£.
Puis c'est les tickets : 15£ par personne, plus 3£ l'audio-guide! 40£ en tout, environ 45€, pour deux, on espère que la visite vaut le coup. Oui, tu me diras, lecteur attentif, mais pourquoi diantre les audio-guides? Mais, te répondrais-je, parce que les audio-guides, c'est génialissime!! Ce sont de plus en plus souvent de vrais livres audio, produits avec effets spéciaux, bande musicale et récit joués par des acteurs. Vraiment, en particulier sur les gros monuments, il faut faire l'effort d'en prendre un : on ne manque rien des visites, on ne déambule pas un peu au hasard en se disant que ce ne sont que des vieilles pierres et que c'est nul. Au contraire : on apprend les faits historiques attachés au lieu dans lequel on se trouve bien sûr, leur fonction, mais aussi plein de détails croustillants sur leurs illustres habitants, les légendes, les rumeurs, c'est vraiment sympa et ça rend la visite tellement plus vivante, même si, ne nous le cachons pas, on a l'air un peu débile en les utilisant. Bref, nous, on kiffe. Mais il me semble avoir déjà disserté sur l'usage de ces guides. Si tel est le cas, et je crois fort que tel est le cas, je te demande de bien vouloir excuser mes radotages précoces, lecteur ô combien magnanime.
VISITE
La visite est intéressante, le château est très bien conservé malgré les huit sièges qu'il dut subir au cours de son histoire et chose surprenante, c'est, de mémoire, le premier château médiéval que je visite dont les appartements royaux ont été intégralement redécorés tels qu'ils l'étaient à l'époque : c'est à dire, de manière ultra-flashy.
Nos ancêtres médiévaux, avec tout le respect que je leur porte pour avoir su vivre et survivre à une telle époque sans rechigner, avaient un goût... particulier en matière de décoration. Les murs du château étaient en pierre, oui, mais recouverts de chaux peinte en "or du roi", un jaune crème bizarre au premier abord qui habille actuellement le Great Hall uniquement et donne l'impression qu'on a édifié un bâtiment moderne en plein milieu du château. A l'intérieur des appartements, on se croirait dans une émission déco d'M6. Du jaune, du bleu, du rouge se mélangent dans les portraits, les sculptures, les moindres liserés, ornements et autres moulures. On se croirait à la fête foraine. Bon, pas partout non plus, hé, tu vois ce que je veux dire, lecteur imaginatif? D'ailleurs, les églises aussi étaient peintes, le savais-tu? C'est curieux, on n'est pas habitué à s'imaginer des couleurs aussi vives à l'entrée d'une cathédrale, par exemple.
Les appartements royaux sont ainsi rendus bien plus vivants. Et encore plus dans la chambre de la Reine Mary, où des acteurs incarnent des personnages illustres, jouent des saynètes ou discutent avec les touristes, répondant à leurs questions. On apprend au passage qu'être désignée servante au pot de chambre, c'est à dire chargée de vider le pot de la Reine après la nuit par exemple, était un honneur, car on était autorisée à l'observer en position de faiblesse. Et savais-tu, cher lecteur, tant qu'on est dans le thème, que l'urine royale pouvait (et donc peut toujours...) être utilisée pour fixer les couleurs sur les vêtements, et les rendre moins rèches et irritant lorsqu'ils étaient juste tissés ? Les acteurs sont sympas, jouent leur rôle à fond, même sur des sujets modernes, c'est divertissant et instructif.
Nous enchaînons avec les diverses cours, intérieure, extérieure, les remparts (vus de loin, nous sommes 3, rappelle-toi), la chapelle, les cuisines, plus diverses expositions... Olivier finit par somnoler sur les bancs, dodelinant lentement comme s'il allait tomber. Mais j'y reviens dans un instant.
D'OÙ VIENS-JE ?
Nous y restons près de 3 heures. Nous sommes morts de fatigue à la fin. Les voyages dans le temps, ça crève, crois-moi, lecteur compatissant. Puis nous tombons sur ce stand de généalogie. La dame propose, grâce à son ordinateur médiéval, de retrouver l'origine de notre nom de famille, en croisant des bases de données de plusieurs pays. Curieux, nous nous approchons. Je ne me fais pas d'illusion, je n'ai que peu de chance d'être un lointain cousin de Louis XIV ou même Régine. Souvent les noms de famille proviennent du lieu où les gens vivaient. Donc m'appelant Roche, j'imagine que mes ultra-ancêtres du Moyen-âge devaient vivre à côté d'une pierre, d'une montagne ou quelque chose dans le genre.
J'apprends d'abord que le nom est d'origine française et irlandaise. Pour la branche française, il vient de Bourgogne, et, de manière attendue, provient d'une dénomination topographique proche comme un rocher, une carrière, mais aussi une église, ou un grand bâtiment. Et la suite, siouplé ? Ben ça sera 22£, mon brave. Ah ouais quand même. En même temps, j'ai vécu 23 ans sans connaître l'origine de mon patronyme, je dois pouvoir m'en sortir pour le reste de ma vie... (non, aucune boutade ici, lecteur vexant. J'ai bel et bien l'âge que je me donne. C'est dans la tête, tout ça.)
Quant à Pentax, son nom est issu de la région toulousaine apparemment ! Je me disais, aussi, avec cet accent...
FIN DE JOURNÉE
Nous finissons la visite sous une pluie insupportable, alors que toute la journée s'était si bien déroulée, au sec. Nous ne parcourons pas les remparts, tant pis. Et comme il est près de 18h, les magasins de souvenirs seront fermés, dommage. Nous n'avons même pas le courage ni l'énergie de partir visiter le vieux quartier, sous la pluie. Je me suis rendu compte que j'avais oublié mon parapluie hier à Oban. C'est étonnant que cela n'arrive que hier, d'ailleurs. Il m'aura duré deux semaines et demi exactement. Bref, c'est mort pour la Stirling médiévale.
Et Olive est encore plus mort : il dort mal, très mal depuis trois nuits. La faute au midges. Il s'est fait littéralement dévorer les bras, la tête et les jambes. Sur les mains, il ne totalise pas moins d'une trentaine de piqûres qui forment autant de jolis boutons rosés bien ronds, bien gonflés, bien irritants. Ce matin, il avait les mains enflées. Ce soir, à la pharmacie, l'employée a eu un haut-le-coeur en le voyant arriver.
Non, je plaisante, lecteur, tu sais bien que je suis un boute-en-train. Elle n'a pas eu de haut-le-coeur: elle s'est juste évanouie. Puis elle lui a donné tout ce qu'il faut pour soulager la démangeaison et traiter les boutons. Mais ce soir, il n'est pas convaincu, c'est toujours aussi insupportable, il s'arracherait la peau. Une belle nuit en perspective pour lui, encore...
Il est 18h45. Et si on se la jouait à l'écossaise et qu'on allait manger, là, maintenant, tout de suite ? Au moins, on serait débarrassé. Banco. On trouve a) une place pour se garer non loin du centre b) un resto qui sort un peu du lot et qui nous fait bien envie, pour notre dernier repas (nous ne comptons pas la nourriture de l'aéroport de demain midi). Restaurant, bar à vin. Cool. Ce qui me fait penser qu'il nous reste une petite moitié de bouteille du rosé portugais qu'on s'est acheté hier pour accompagner notre dîner. Comme on a pu apporter notre bouteille hier, pourquoi ne pas le faire ce soir ? On va quand même pas jeter ce rosé chaud !
Oui, mais c'est un bar à vin, c'est écrit sur la devanture. "Ça craint, non?" me fait Olivier. On n'a qu'à demander, au pire, c'est non et pis c'est tout. On rentre, une jeune serveuse nous accueille, très souriante. Je lui demande une table pour deux et lui pose la question du vin. Elle ne paraît nullement surprise et me répond que oui, c'est possible, avec plaisir. Cool!
Nous prenons place, près de la fenêtre, c'est douillet et cozy (ce qui revient au même en fait, c'est idiot de dire les deux - et après je m'étonne d'écrire des romans...) et commandons une boisson en apéro, ce que nous ne faisons jamais, mais eh, oh, c'est le dernier resto, OK? Pour Olive, ça sera un porto (que les - mamies - Britanniques adorent en digestif) et pour moi, Originalité, quand tu nous tiens : une bière. Mais locale cette fois-ci. De la bière de bruyère. Excellente surprise, ultra bonne. Pour référence : de la Fraoch.
Puis nos repas sont commandés et arrivent : du poulet farci au haggis, avec légumes de saison croquants, croquette de haggis et sauce au whisky. Un régal! Juste après la commande, je repars ni une ni deux à la voiture chercher le rosé. J'essaye de prendre un air totalement détaché dans la rue et au moment d'entrer dans le restaurant, la bouteille à la main. Pour faire bonne mesure (certaines personnes me regardent), je tends la bouteille à Olivier et lui dis : "tiens, ta bouteille!". Ah, ça va mieux.
La serveuse nous apporte des verres avec de la glace, pour un rosé bien frais, bien agréable. Il n'est plus pétillant mais il est encore bon et se marie bien avec le haggis.
Tiens, tant que j'y pense, composition du haggis, le plat traditionnel écossais : c'est un mélange de poumons, de foie et de cœur de mouton mixés avec des oignons, des herbes et des épices et jadis cuits dans une panse de brebis, mais après recherche, plus trop, de nos jours. A vrai dire, je ne sais pas trop comment, mais vraiment, si l'on fait abstraction des poumons (dans mon cas, c'est ce qui me dégoûte le plus), c'est très bon.
Le dessert par contre, est raté. Ils ne savent pas faire les crèmes brûlées, c'est sûr. La mienne arrive liquide. Et le goût n'est pas exceptionnel. Olivier a commandé un crumble de shortbread aux fruits rouges. Pas mauvais, mais le crumble manque cruellement.
Pas le top de top pour un dernier repas, mais bien quand même. Si je me rappelle bien, nous avons déjà eu bien, bien pire.
CHAMBRE
Nous sommes logés à 3 minutes à peine. Un papi nous ouvre la porte et grommelle un bonjour. Ma parole, mais il ne parle pas, il susurre et j'ai l'impression qu'il a perdu toutes les consonnes! Il n'articule aucun mot, parle tout doucement, c'est à la fois assez comique et difficile de le comprendre, mais on s'en sort. Nous sortons toutes nos affaires de la voiture, et pas uniquement celles de la nuit et du lendemain comme on le fait en général (le meilleur moyen d'avoir une voiture qui ressemble à une chambre d'ado en 2 jours) car demain matin, nous avons à faire les sacs pour le retour...
Le voyage est bien fini.
Mais entre le retour de la voiture, l'enregistrement des bagages et l'arrivée à Mérignac, il va bien nous arriver quelque chose d'autre de croustillant à raconter.
Tiens, je le jure, à la minute même où j'écris, Pentax vient de découvrir une pince à linge encore accrochée au drap de lit. Au moins, ça prouve que personne n'a dormi dedans avant nous. Tu vois, lecteur, tout peut encore arriver...
Notre Avis sur 5
... qui n'engage que nous!
Loch Katrine : 🤩🤩🤩
✅ Pour une balade au grand air, sympa.
Stirling Castle : 🤩🤩🤩🤩
✅ Magnifique château, histoire passionnante, visite géniale.
❌ Cher, mais vaut quand même le coup.