Réveil à 8h pour ma part, avec vue fantastique sur l'océan depuis le balcon. Je découvre le champs des débris de la préparation des filles et commence à ramasser les affaires pour les rassembler. Nous descendons au petit déjeuner où je découvre ma nouvelle meilleure amie du matin : une machine à gaufres. Après un essai plutôt malheureux, je parviens à me préparer un petit déjeuner décent, tandis que ma fille opte pour une chocolatine et Olivier des céréales. Nous avons rendez-vous au club de golf à 11h pour faire les photos de mariage que nous n'avons pas eu le temps de faire hier.
Tout le monde se retrouve donc sur le parking, les uns re-habillés en mariage, les autres non. Crystal, la wedding planner, nous attend dans sa petite voiture électrique de golfeur pour nous amener à 6 sur plusieurs spots et "faire notre petite affaire" comme elle dit, pendant que les autres attendent dans une joie toute relative que nous revenions. Une fois de retour avec une bonne cinquantaine de clichés du couple, nous nous attaquons aux photos de groupe.
Vers 13h nous avisons que chacun mangera où bon lui semble avant de revenir au club à 15h, le temps que les nouveaux mariés partent valider leur union auprès des autorités administratives. Finalement, la majorité décide de manger sur place afin de s'éviter de ressortir les voitures et tourner en rond dans Laguna Beach pour trouver des places. Les plats sont encore de taille américaine avec moultes sauces et frites, et tout le monde se remplit l'estomac comme si c'était le dernier repas.
Nous quittons définitivement le site du mariage vers 16h avec 5 GPS pour 6 voitures, direction l'hôtel de ce soir à San Diego. Et miraculeusement (ou pas), nous arrivons sains et saufs et quasiment en même temps. Installation dans le Premier Inns, chambres honnêtes, grands lits. Douche, sieste, repos, on se donne de nouveau rendez-vous à 21h pour partir manger dans un mexicain non loin. Nous éprouvons déjà des pertes : Kassem est malade, Mylène est malade, la fatigue a eu raison de Nadège, Marlène a tout bonnement disparu... Puis soudain, c'est le drame. Nous sommes tous logés sur un même étage du bâtiment, au 3ème et un long couloir extérieur relie toutes les chambres. Eléa joue là, passant de chambre en chambre dans sa robe-de-princesse-de-mariage qu'elle n'a pas quittée depuis les photos de ce matin. Elle me voit de loin sortir de la chambre et commence à courir dans ma direction. Mais elle se frotte d'un peu trop près à une sortie d'air conditionné et accroche le ruban-ourlet de sa robe qui se déchire sur une bonne moitié du vêtement. Instantanément, elle se met à pousser un cri perçant et pleurer. C'est pas grave, maman et sa machine devraient pouvoir gérer le stress au retour...
Le repas au Guadalajara est gargantuesque, à la façon américaine. Nous sommes accueillis dans une taverne monumentale décorée de manière assez... colorée et éclectique. Un vrai festival pour les yeux. Une mire télévisuelle. Quant aux plats commandés, certains d'entre nous se font piéger par la quantité de nourriture simplement impossible à engloutir. Les serveurs nous portent des paniers ras de tacos apéritifs avec les sauces qui vont bien. On pourrait déjà en faire un dîner. Puis les plats arrivent. J'ai le "malheur" de commander une salade de poulet façon fajitas. Elle m'arrive présentée dans une conque de maïs frit aussi large que ma tête, remplie à la façon d'une corne d'abondance de poivrons et d'oignons frits sur un lit de salade parsemée de morceaux de poulet et recouverte d'une grosse louchée de guacamole bien gras. J'ai le malheur de goûter le gros coquillage de fajitas qui est bien évidemment une tuerie de goût et de gras. Je n'ai pas pu finir mon assiette, of course, comme tout le monde. Nous ressortons obèses et comblés. Vive le temple de la consommation.
Non mais sans rire, il ne va pas falloir continuer à faire 2 restaurants par jour pendant encore une semaine et demi. On va tous rentrer en sanitaire avec EuropAssistance, les pieds devant.
Demain, rendez-vous à 8.30 pour partir au zoo de San Diego, avant de retourner sur Los Angeles en fin d'après-midi. Le stress du mariage étant passé, nous commençons à prendre nos marques de voyageurs en groupe. L'expédition commence. Vraiment.
