user_mobilelogo

- toutes les photos -

 

 

 

Ce matin, réveil vers 8.30. Tout le monde est attendu vers 9.30 pour partir sur Hollywood Boulevard et le Walk of Fame (les étoiles sur le trottoir). L'inertie de groupe aidant, nous sommes prêts à partir vers 11h. Arrivés sur Hollywood Bvd, nous garons les voitures et commençons à parcourir le trottoir depuis Vine Street. Beaucoup de morts ici, des vieilles stars, parmi lesquelles, quand même, Michèle Morgan et Maurice Chevalier. Nous ne verrons pas les grosses stars. Les Brad Pitt et autres Julia Roberts sont plus haut sur le boulevard. C'est sympa d'y aller pour dire qu'on y a été, mais ça s'arrête là, Yann nous avait prévenus.

Nous avons également vue sur le signe d'Hollywood sur sa colline (Los Angeles est parsemée de collines, voire de montagnes) et tout le monde y va de sa photo. Nous ne sommes pas les seuls, mais les plus nombreux et nos chapeaux blancs aux couleurs du drapeau américain attirent un nouvelle fois l'attention et des gens nous demandent où on les a eus (comme à peu près partout depuis le début du séjour). Session shopping touristique pour beaucoup.

 

 

Nous enchaînons avec une montée à l'Observatoire Griffith d'où nous avons une vue tout simplement imprenable sur tout Los Angeles, ses buildings du centre financier, son épais voile de pollution, au dessus (ou en dessous) d'une couche de chaleur, qui devient écrasante ici. Il est un peu plus de 13h. Nous avons également vue sur le signe Hollywood de bien plus près qu'en ville. C'est idiot, mais on a du mal à réaliser que nous sommes à Hollywood. Ces lettres blanches si célèbres, au début HOLLYWOODLAND, qui ont été détruites de toutes les façons possibles dans nombres de films. Ça fait bizarre, c'est cool, on est à L.A. !

 

 

 

Déjeuner tardif vers 15h où nos cuisinières antillaises préférées, Madeleine et Marlène, nous ont cuisiné des acras et un poulet en sauce à mourir. Et je ne parle pas du gâteau coco. On aurait dû faire des doggy bags pour la route cet après-midi.

 

 

Puis c'est le grand départ. Nous décidons de partir en mode Chacun sa vie. Nous avons compris qu'il est juste impossible de se suivre à 5 voitures. A fortiori sur 250 miles (presque 400km). Sur la rocade de LA, un terrible accident en sens inverse ralenti les deux côtés sur plusieurs kilomètres. Un camion a quitté la route et s'est renversé en contrebas sur la voie ferrée, au centre de la freeway. Un peu après dans leur sens, une épave de voiture est en train d'être soulevée de terre par une grue. Elle est tellement tordue et accidentée qu'il est même impossible de dire de quelle couleur elle était.

La route se déroule en ligne droite, d'abord sur 7 ou 8 voies puis sur 2 ou 3. Il semble que l'on traverse le désert Mojave. Le sol est sec, les broussailles éparses le recouvrent à perte de vue. Les différentes agglomérations rencontrées sont plantées là comme un décor de cinéma. Les bâtiments en périphérie marquent la limite de la ville. Les rues s'arrêtent et c'est le désert. Rien d'autre. C'est incroyable. Nous faisons équipe avec la voiture d'Olivia et Yannick. Vers 19.30 nous faisons une pause pour changer de conducteur. Je passe le volant à Olive pour la fin du trajet et me permettre de filmer l'arrivée dans Las Vegas. Yann nous a prévenus que les conducteurs devraient faire extrêmement attention en pénétrant dans la ville car la route a beaucoup de voies et après avoir roulé un moment dans l'obscurité, l'arrivée dans cet univers lumineux est cause d'admiration... et d'accidents. bref, nous n'y sommes pas encore.

 

 

Il est 21h au moment où j'écris ceci, il fait nuit depuis un moment et nous sommes à 26 miles (40 km) de la ville des Lumières, ou plutôt des Vallées fertiles (la signification de "las vegas"). Nous avons déjà dépassé Primm, une ampoule au milieu du désert avec un hôtel, un parc d'attraction, des panneaux clignotants de la taille d'un immeuble...puis la nuit de nouveau, avec des éclairs de chaleur au loin. Il fait 92°F. Une trentaine de degrés Celsius. L'horizon est orangé. Sont-ce les lumières de Las Vegas? Oui. On la voit déjà au loin. Impressionnant.

Nous arrivons une vingtaine de minutes plus tard. Explosion de lumières clignotantes sous la forme de cowboys de 5m de haut chevauchant des chevaux électriques, de panneaux publicitaires annonçant les spectacles de David Copperfield, Céline Dion, Britney Spears, le Cirque du Soleil. Chaque hôtel est éclairé d'un millier de points lumineux, nous passons le Caesar's Palace, le Bellagio, formidables, puis une pyramide sombre gigantesque dont le sommet éclairé projette un rayon laser (ou du moins un projecteur très puissant) dans le ciel, illuminant les nuages d'un halo blanchâtre. La ville en elle-même s'étire dans le désert sur notre droite, une couverture lumineuse blanche à perte de vue. Yann avait raison : c'est à couper le souffle lorsqu'on sort de nulle part. Mais Yann avait tort : point d'accident et Olive s'en sort royalement jusqu'à l'hôtel, la frustration de ne rien pouvoir dévorer du regard doit néanmoins être grande.

 

 

Nous trouvons facilement notre hôtel, le El Cortez, qui s'étire sur tout un bloc (tout l'espace entre deux rues). Le hall d'entrée est un casino, où les machines à sous remplacent même le comptoir du bar : les écrans sont horizontaux de sorte que les clients peuvent boire un coup, poser leur verre et jouer en même temps. Incroyable. Et pourtant, si je trouve ça incroyable, je ne suis pas au bout de mes surprises. Va falloir que je trouve un dictionnaire des synonymes si je ne veux pas me répéter... Quelques dizaines de minutes plus tard, nous prenons possession de nos chambres. Nous, c'est la chambre 1406, donc au 14e étage. On se croirait sur le Titanic. Les couloirs sont moquettés épais, la déco rétro, un (gros) chouilla vieillotte. De grandes fleurs au sol et sur les murs. On se croirait dans l'Overlook de Shining. La chambre ne dépareille pas. Style rétro, assez grande, avec un lit king size : on pourrait y dormir à trois !

Mine de rien, il est quasiment 23h. Nous redescendons rapidement manger un bout au Subway de l'hôtel (oui, il y a un fast food dans l'hôtel), puis nous allons faire un tour dans Fremont Street, qui est un petit Strip (le Strip de Las Vegas est l'avenue la plus célèbre avec tous les grands hôtels-casinos, les fontaines, la Tour Eiffel et toutes leurs folies). Nous croisons une grosse chaussure rose à talon qui tourne sur elle-même, juste devant une mante religieuse de 5 ou 6 mètres dont les antennes crachent des flammes... C'est un peu le grand n'importe quoi mais c'est ça, Vegas !

Fremont Street est énorme. Pour faire simple, elle est couverte par le plus grand écran vidéo du monde. Au moins 500 m de long, incurvé en dôme, il diffuse des publicités bien sûr mais aussi des images de fond comme un aquarium géant avec des requins et de jolis poissons numériques ou alors des clips vidéo adaptés à ce support pendant que la musique est diffusée à tue-tête en-dessous, dans la rue piétonne.

Les magasins à touristes succèdent aux restos et aux casinos avec leurs danseuses habillées façon cabaret à l'entrée. La foule est divertie par la musique, les artistes de rue (magiciens ou dessinateurs), sans oublier de plus étranges personnages qui attendent de se faire photographier pour quelques dollars : le Chippendale torse nu et pas très beau avec deux misérables dollars qui pendouillent de son pantalon, la danseuse sur le retour décorée style frou-frou qui attend le chaland pieds nus sur ses baskets, ses chaussures fashion à côté. Dès qu'un objectif se tourne vers elle tellement elle est ridic- belle, elle cache son visage derrière un panneau où il est écrit PHOTO PAYANTE. Plus tard, nous la dépasserons sur ses échasses en train de marcher dans un style assez particulier. On n'a pas compris si elle cherchait son équilibre ou si elle voulait faire de l'effet (mais lequel?).
Au bout de la rue, une scène avec une DJ qui passe de la techno sur laquelle dansent (super bien) des jeunes. Les barmaids du Golden Gate Casino sur un côté de la rue dansent en petite tenue sur leur comptoir. Un vrai film. Hallucinant. Et on n'a pas encore vu le Strip.

 

Mais il est déjà plus de minuit et nous devons tous nous retrouver demain matin à 6h donc nous décidons de rentrer à l'hôtel. Quelques prostituées plus tard et un pauvre hère chauve et bedonnant vêtu d'un simple cache sexe vert fluo qui attend également son dollar, Eléa vient de gagner quelques années de maturité sur une vingtaine de mètres de rue : elle regarde tout, pose des questions, mais le cache-sexe fluo est un peu too much pour elle, elle est choquée. Du coup, la bagarre qui éclate sur le chemin du retour à quelques mètres de nous passe plus facilement, même si je la mets du côté opposé juste au cas où. On rigole tous les trois et ça a l'air de passer... C'est Vegas ! Mais c'est vrai que le soir, Vegas n'est plus trop pour les enfants...

Nous nous couchons vers 1h. La nuit va être courte.

 

 

 

 

 

 

 

 

 Notre Avis sur 5 

 ... qui n'engage que nous!

 

 

Hollywood Boulevard & Griffith Observatory : 🤩🤩🤩🤩

✅   LA visite touristique "de base", à faire évidemment, même s'il n'y a rien d'extravagant à suivre des étoiles au sol. Panorama sur LA depuis l'Observatoire est magnifique, et on est très près des grosses lettres blanches sur la colline!

❌  On a vu plus propre, en terme de ville... mais peut-être n'avons-nous pas descendu la bonne section du boulevard..?

Strip & Fremont Street (Las Vegas) : 🤩🤩🤩🤩🤩

✅   Encore un incontournable. Du grandiose, du mythique, un délire visuel. Typique. Le plus abouti d'une certaine culture américaine.

❌  Le mauvais côté du délire visuel : tout peut très vite devenir too much. Une sur-solicitation visuelle, auditive au final coûteuse en énergie.

 

 

 

Comments est propulsé par CComment

Dernières publications

Image Alt

NépalSecondword

La contrée des Titans

View more
Image Alt

TurquieSecondword

Istanbul, Bursa & Cumalıkızık

View more
Image Alt

La MotteSecondword

Urbex

View more

Pourquoi "Ways and Days"?

Ways, c'est "chemins" en anglais. Et days, jours, bien sûr.

A travers ce blog, je partage ma double passion : la photographie et les voyages. Rien de bien extraordinaire, évidemment, mais ce ne sont pas de simples voyages "géographiques" qui me font parcourir des chemins aux quatre coins du monde, même si l'attrait est évident. Je fais également de la photo d'UrbEx, c'est à dire d'exploration urbaine, qui m'entraîne à découvrir des lieux abandonnés : capter le souvenir de cette vie passée, de cette agitation qui n'est plus, capturer les traces du temps, de ces jours, de ces années, envolés, le délabrement progressif des murs, des meubles, des objets oubliés, ces atmosphères pétrifiées, imaginer des vies souvent d'une autre époque, penser à ces âmes qui ont un jour parcouru ces lieux constitue pour moi autant de voyages temporels.

Chère lectrice, cher lecteur, tu trouveras une partie photos avec des galeries d'images, et aussi, si tu es plus intéressé(e), une partie carnets de voyage, ou tu pourras lire le récit au jour le jour de nos péripéties à l'étranger. Une dernière partie sera consacrée à l'UrbEx.

Faisons une partie de la route ensemble, tu ne seras pas déçu(e).

Réseaux sociaux

facebook

instagram

vimeo

Suivez-nous aussi pendant les voyages!

➙ onglet En voyage sur le bandeau supérieur

(le lien apparaît lorsque nous partons)

 

Newsletter

Abonnement à la lettre d'information mensuelle

je m'abonne !

Merci de remplir les champs suivants

Me contacter

Les photos exposées sur ce site seront prochainement disponibles à la vente.

Pour toute demande (évènements particuliers) et tout contact :

olivier@waysandays.com

  • 1.png0.png0.png1.png4.png4.png