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L'hôtel de substitution dans lequel nous avons passé la nuit était tout neuf, un établissement de la chaîne Motel 6. Bon, on a un peu grugé sur le nombre de personnes, mais les chambres étant toutes avec deux grands lits, nous avons rentabilisé l'augmentation de tarif par un entassement maximum dans les chambres. Tout le monde par quatre, et nous à cinq avec Eléa et son matelas gonflable. Clim glaciale, mais à part ça tout se passe bien.

 

Ce matin, nous partons d'abord faire des courses car il n'y a pas de petit déjeuner et nous pique-niquerons à midi. Dernière étape pour acheter des trucs qu'on ne trouve pas chez nous, ou simplement des bêtises. Nous, on fait le plein de cachets d'aspirine, vendue ici dans les supermarchés et bien moins chère. Petit dej chez Starbucks, l'incontournable, puis nous voilà partis pour Santa Barbara. Ah non, changement de programme, on n'a pas le temps.

Ce sera Malibu. Si on arrive à se garer. On est dimanche, il fait beau, en plein mois d'août, plus aucune place de parking. Les premières vues que l'on a sont surprenantes, dans le mauvais sens. Les plages sont très petites et jonchées de rochers, dans des sortes de criques. Puis on arrive à LA plage de Malibu. Plus longue, plus grande, avec les postes de garde bleus, assez bas et évidemment les sauveteurs et leurs célèbres bouées (et maillots) rouges. Incidemment, nous apprenons que la série Baywatch, en français Alerte à Malibu, n'était pas tournée ici... mais sur la plage de Santa Monica qu'on a visitée le premier jour. C'est pas grave, c'est sympa quand même.

Le plan initial était de pique-niquer sur la plage. Dès le début, nous savions qu'au cela n'arriverait pas. On s'arrête sur un pauvre parking pour prendre la nouvelle décision : on va ailleurs. De toute façon, impossible de se garer, c'est blindé. Finalement on se retrouve sur le parking d'un centre d'équitation fermé, à manger sur quelques tables ombragées devant un paddock.

 

 

Nouveau plan, qui existait à l'origine mais avait été abandonné depuis. Venice Beach. De toute façon, dans notre voiture, c'est ce que nous prévoyions de visiter si le convoi était perdu dans ses réflexions et hésitations. C'est l'avant-dernier jour, on ne veut pas perdre une minute.

Nous partons donc tous vers Venice Beach. Là aussi, beaucoup, énormément de monde. Nous tournons et virons pendant une bonne vingtaine de minutes avant que le convoi ne se désintègre et que nous prenions la décision de nous arrêter à l'ombre dans une ruelle non loin, devant une porte de garage. On va faire deux 2 équipes afin de toujours laisser quelqu'un capable de déplacer la voiture si besoin est. Olivier a des cartes postales à écrire, il est fatigué, il se propose pour rester. Nous partons donc avec Eléa, Christophe et Lélia sur le front de mer. Nous sommes plus loin que le "centre" de Venice Beach. Il n'y a que des pêcheurs sur la jetée et des surfeurs dans l'eau. Photos.

 

 

Une suée après, nous revenons à la voiture pour nous rapprocher du centre et trouver quelques magasins et plus d'animation. Nous passons quelques blocs de rue et nous garons de nouveau devant une entrée. Cette fois, Christophe et Lélia restent et nous repartons avec Olivier. Là, c'est tout autre chose. Du monde partout, ça marche, ca joue au tennis miniature (je ne connais pas le nom de cette activité), ça rit, ça mange, ça achète... Et ça fait de la gonflette. On vient d'arriver sur le spot touristique du coin : Muscle Beach. Apparemment, le lieu où Schwarzy venait soulever de la fonte en plein air avant de devenir célèbre. C'est comique : il y a comme des petits parcs fermés qui sont en fait des salle de sport en plein air, avec appareils de musculation pour l'un et agrès de gym pour l'autre. Et dans chacun, des Monsieurs Muscle en puissance qui suent en plein soleil devant une nuée de touristes qui les prennent en photo (nous). Tout est un grand show. Je remarque 2 armoires blondes pompées à bloc en arrivant. Torse nul ils discutent. Ils seront dans la même position à notre départ.

 

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Nous passons un moment dans un magasin de souvenirs, achetons des vêtements et cadeaux puis allons toucher l'eau du bout des pieds. Chaude. Les vagues sont présentes mais pas trop violentes. Ça doit être un plaisir de se baigner sous cette chaleur. Eléa craque, elle s'avance dans l'eau.

Puis nous repartons vers la voiture, dernier coup d'œil aux éphèbes : les deux blonds taillent toujours la bavette, une femme fait des figures sur une poutre, d'autres balèzes des croix impressionnantes aux anneaux, une dernière bête suante des tractions sur un appareil, devant un parterre de paparazzi dont nous. Tsss c'est marrant à voir, mais ça fait pitié, quand même.

Nous sommes scindés du groupe principal une fois de plus et avons annoncé la couleur : alors que les autres convois vont apparemment rentrer à l'appartement car les premiers vacanciers (Mylène et le copain d'Eléa, Tery) partent ce soir déjà. Nous, on trace vers Beverly Hills et ses étoiles. Cela serait trop bête de passer à côté. Nous n'avons pas de carte des maisons de stars, nous allons rôder.

 

       

Et nous voici quelques minutes plus tard à rouler à 10 à l'heure sur Rodeo Drive, les Ferrari garées à gauche succèdent aux Ferrari garées à droite, c'en devient presque lassant. Mais pour ne pas paraître blasés, nous prenons beaucoup de photos ! Les rues sont calmes, larges, propres et la pelouse verte et rase de chaque côté des trottoirs, bordés de hauts palmiers qu'on croirait photoshopés tellement ils sont identiques. Ce sont les images que tout le monde voit dans les séries et les films. Les maisons sont juste magnifiques, chacune dans son propre style, souvent à la limite du mauvais goût quand même. Comme cette grande maison grise, là, avec une mini statue de la Liberté et à deux mètres une fontaine des Trois Grâces, toutes de la même couleur. Pour le moins particulier. Il n'y a évidemment pas que des stars. D'ailleurs, ici nous doutons même qu'il y en ait. Belles maisons, mais pas assez grandes. Juste des aisés. Pas de riches. Nous on veut du riche.

On tape Mulholland Drive sur le GPS. Là, on va pouvoir discuter. Nous entamons l'ascension de la colline. Les rues se rétrécissent en lacets. Nous atteignons rapidement le sommet et au détour d'un virage, puis d'un autre, nous les voyons : LES maisons. Là, y'a du riche. Là, y'a de l'opulent. Là, y'a du producteur, de l'acteur, et pas de série B. Le versant de la colline s'incurve et forme une cuvette. Au fond, de la végétation. Sur les bords des quasi-falaises, les demeures que l'on voit au loin sont énormes. Terrasses -que dis-je, "terrasse"- plateformes sur pilotis pour corriger la pente, extensions multiples, baies vitrées et terrains de sport, tout y est. Avec vue imprenable.

 

      

 

Nous avons bien quelques adresses, mais que des vieilles stars : James Stewart, Rita Hayworth, Alfred Hitchcock... Quant aux générations suivantes (toujours pas les plus récentes), les Stallone et autres Rod Stewart, ils vivent dans des gated communities, des lotissements sécurisés par une clôture extérieure, avec moultes caméras et vigiles. Le riche craint le manant, c'est pas nouveau. Bref, c'est bien sympathique de rêver un moment et toucher du bout des yeux la vie des hautes strates de la société. Mais ce n'est pas notre monde, donc nous quittons Beverly Hills direction Shasta Circle South, l'appartement de Yann et Prisca.

Là, la moitié du groupe se retrouve, se pose, somnole. Où sont les autres, je ne sais pas. Aux hôtels probablement. Nous prévoyons d'aller se faire un dernier restaurant avec le départ.

Nous allons au BJ's, bar resto branchouille qui nous accueille en une grande tablée sympa. Apéro, le dernier à LA, dernier burger ou dernière pizza, un toast est même porté au dessert sous la forme d'une boule de glace vanille sur un cookie fondant par le serveur qui se fend d'un texte en français que personne ne comprend, ni même lui, probablement. Joli cacophonie habituelle pour le paiement de la note à 25. Muriel Robin peut aller se rhabiller avec son sketch. Chacun paye sa part, mais il faut en plus comme chaque fois aux USA, rajouter la taxe de l'état (tous les prix sont affichés hors-taxe) ainsi que le tip, le pourboire, obligatoire quand on n'est pas mesquin ou mal servi, car le service n'est pas compris. Entre 18 et 20%. Évidemment, le compte n'est pas bon, certains se sont déjà tirés du resto, il y a un quiproquo qui fait croire au serveur qu'il reçoit un tip de 5$ sur un peu plus de 500$ de note, avant rectificatif de Yann.

Puis ce sont les premières séparations, qui passent quasi-inaperçues car personne ou presque ne se dit au revoir. C'est assez étrange et décevant, les premiers montent dans leurs voitures et s'en vont à leur hôtel, tout simplement. Bizarre.

Nous raccompagnons Christophe et Lélia au leur avec leurs bagages puis rentrons à l'appartement. Il est 1h passée. Ça va être difficile demain. Yann est avec Jean-Pierre car leur vol n'est toujours pas confirmé pour demain, ni même apparemment prévu alors qu'ils ont déjà tout payé. Air France, encore et toujours au top, comme d'habitude. On comprend mieux pourquoi ils offrent du champagne en apéritif dans leur vol (je le sais, je l'ai à côté de moi au moment où j'écris ces lignes) : pour se rattraper, c'est tout.

Je commence mes valises puis nous nous couchons après 2h.

Dernière nuit.

 

 

 

 

 Notre Avis sur 5 

 ... qui n'engage que nous!

 

 

Malibu Beach : 🤩🤩

✅   A voir, pourquoi pas, mais vraiment pas inoubliable à moins d'être un gros fan de la série.

 ❌  Pas grand-chose à découvrir, si ce n'est les fameuses petites cahutes bleues des sauveteurs.

Venice Beach : 🤩🤩🤩

✅   Ouais, à voir, curieux. 

 ❌  Très, très américain. Du muscle et du botox. On finit par vite s'en lasser au final!

Beverly Hills : 🤩🤩🤩

✅   Là aussi, à voir, pour l'anecdote. Marrant (et déprimant?).

 ❌  Très, très américain. des voitures rouges et nories avec des chevaux dessus, on finit par s'en lasser au final! (non quand même, mais bon...).

 

 

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Pourquoi "Ways and Days"?

Ways, c'est "chemins" en anglais. Et days, jours, bien sûr.

A travers ce blog, je partage ma double passion : la photographie et les voyages. Rien de bien extraordinaire, évidemment, mais ce ne sont pas de simples voyages "géographiques" qui me font parcourir des chemins aux quatre coins du monde, même si l'attrait est évident. Je fais également de la photo d'UrbEx, c'est à dire d'exploration urbaine, qui m'entraîne à découvrir des lieux abandonnés : capter le souvenir de cette vie passée, de cette agitation qui n'est plus, capturer les traces du temps, de ces jours, de ces années, envolés, le délabrement progressif des murs, des meubles, des objets oubliés, ces atmosphères pétrifiées, imaginer des vies souvent d'une autre époque, penser à ces âmes qui ont un jour parcouru ces lieux constitue pour moi autant de voyages temporels.

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