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Dernière matinée à Lisbonne avant de partir pour Obidós. Nous devons aller chercher la voiture au parking souterrain où elle dort depuis la veille afin de la charger et revenir à Belém. Ça faisait longtemps que nous n'avions pas visité de monastère et celui qui s'y trouve est absolument incontournable d'après nos guides. Soit.

Je me douche, déjeune et pendant qu'Olivier finit les sacs je pars chercher la voiture. Une fois dans la rue, je fais demi-tour : j'ai oublié les clés. j'imagine une seconde être arrivé là-bas, après une grosse dizaine de minutes de marche rapide, transpirant... et obligé de repartir. Je l'ai échappé belle. Je pourrais m'auto-mutiler dans pareilles circonstances.

  

UN BOULET

 

Je remonte donc, prends les clés de voiture alors qu'Olive vaque au petit déj, on rigole un instant de la mésaventure et me voilà reparti, le téléphone en main avec notre meilleur ami pour ces vacances, l'application HERE : un GPS offline super bien. Bref. Direction le parking du Marques de Pombal.
Une petite suée plus tard, j'arrive devant l'entrée, toute grillagée et barricadée sur un côté : la DDE portugaise est en train de refaire les trottoirs. L'odeur et les vapeurs de bitume sont insupportables. Je les plains. Je presse le pas pour arriver dans le parking, à l'ombre, parce qu'il fait vraiment chaud ce matin. J'attrappe les clés de la voiture et l'argent pour payer le ticket. Je me demande s'ils vont nous facturer 2 jours ou simplement 25h. On verra bien à l'automate. Et là, un flash.
Je n'ai pas le ticket de stationnement.
Une envie fugace de me mettre un coup de poing dans les yeux traverse mon esprit. Puis de hurler. Non mais quel boulet, vraiment. Je suis obligé de repartir. Pour de vrai, cette fois. Je suis colère, mais je suis colère !!
De retour, Olivier voit bien que je ne suis pas d'humeur à discuter philosophie. Il est prêt, il attend. Il compatit. Je repars. Je reviens 20 minutes après avec la voiture, enfin, que nous chargeons rapidement.

  

NON, PAS JERONIMO

 

Retour à Belém. Je suis tellement énervé par moi-même, déjà tout transpirant et collant, qu'il me faut bien un remontant. On se gare juste devant le monastère, qui se trouve juste à côté de la pâtisserie des pasteis. C'est juste ce qu'il me fallait. Il y a moins de monde, je n'hésite pas une seconde : nouveau passage en caisse. Avec un café, ces petites douceurs de pasteis de nata finissent de dissiper ma mauvaise humeur.
Je suis prêt pour le monastère : le Mosteiro dos Jerónimos. Non. Pas le monastère de Jéronimo, qui, bien qu'animé d'une soif intense de découverte du Portugal, n'a jamais mis un mocassin à Belém. Ce n'est pas le quartier le plus sioux de Lisbonne, on se rend compte assez vite. Il s'agit du monastère des Hiéronymites, car il fut habité par les moines de l'ordre de Saint-Jérôme, dont l'oeuvre spirituelle consista, quatre siècle durant, à prodiguer notamment du réconfort aux marins.
Je ne m'étends pas : à voir, vraiment. Malgré la file d'attente d'une quinzaine de minutes, malgré la foule, malheureusement. Il est réalisé dans le style manuélien, une variante portugaise du gothique flamboyant qui apparut sous Manuel 1er au XVIe siècle. C'est d'ailleurs lui qui ordonna sa construction pour célébrer la découverte de la route des Indes par Vasco de Gama en 1498. (Le navigateur est d'ailleurs enterré dans l'église, son tombeau est à l'entrée.)
Le style se caractérise par une abondance de décorations, des colonnes torsadées, des voûtes nervurées, de motifs marins (cordages, conques). C'est très chargé, en fait. Les colonnes du cloître sont impressionnantes d'embellissements : des motifs géométriques, des fleurs, des torsions en tout genre. Partout, chaque centimètre carré de pierre est travaillé en dentelle, presque en fils arachnéens, de la façade de l'église attenante aux moindres fioritures décorant les portes des cellules de confession.

 

  

 

Nous y passons une très grosse heure puis prenons la route. Au revoir Lisbonne. Sans regret : la ville moderne est moche, moche, moche. Les Lisboètes (et les Portugais en général) ne prêtent aucune attention aux règles de circulation et encore moins de parking. Chacun se met où il veut, où il peut, en double-file, avec ou sans warnings, c'est l'anarchie la plus totale.
Personnellement, je préfère Porto. Même les vieux quartiers sont plus authentiques là-haut. Peut-être que les rénovations nécessaires ainsi que le tourisme ont un peu trop défiguré l'Alfama (qui reste néanmoins à voir).

  

DEUXIÈME BOULET

 

C'est à ce moment-là qu'Olive se rend compte qu'il à oublié toute la bouffe qui restait dans le réfrigérateur. Adieu les bonnes prunes bien mûres et les oeufs durs. Mais ce sont les bouteilles d'eau qui vont nous manquer le plus. Je compatis. Non mais j'te jure. Y'en a pas un pour rattraper l'autre.

 

ÓBIDOS

 

Nous déjeunons dans une pseudo-pizzeria à l'intérieur d'un centre commercial en périphérie de Lisbonne puis nous voici de nouveau en direction du nord pour revenir à Óbidos. En préparant le voyage, j'avais vu qu'ils organisaient un marché médiéval dans ce village et mon attrait pour cette période de l'Histoire et tout ce qui s'y rapporte étant plus fort que tout, j'avais garder en tête d'y faire un tour.
Après de plus complètes recherches sur leur site web dans la semaine, je découvre qu'il y a non seulement un marché médiéval le weekend (d'où notre changement de planning) mais aussi des soirées médiévales... avec joutes, animations, parade, repas et même : des costumes ! Une soirée entière au Moyen-Âge !!
Mon sang ne fait qu'un tour. J'use de mon pouvoir de persuasion en mode "ultimate" pour convertir Olive qui craque rapidement et dès qu'il me donne un oui encore un peu tiède (il faut quand même que ça fasse plaisir à tout le monde), nous prenons les réservations.
Donc, Óbidos. Nous y arrivons vers 16h et déjà, c'est l'enchantement. Je n'avais pas réalisé que le village était en fait fortifié : une imposante muraille médiévale ceint les petites maisons en suivant les dénivelés de la colline. Un aqueduc en très bon état rejoint un côté, une trace de présence romaine probablement.
Nous mettons un certain temps à régler les problèmes d'intendance : trouver l'hôtel, en plein milieu de la rue(lle) principale, noyé entre les boutiques et les touristes, sans aucun accès apparent pour les voitures. Le réceptionniste nous indique comment pénétrer dans l'enceinte et se rapprocher au plus près de l'établissement pour s'y garer et décharger les valises, voire même y laisser la voiture pour la nuit, avec un peu de chance. Olivier s'est garé à l'entrée de la muraille et je reviens donc lui expliquer la marche à suivre. Nous la contournons, trouvons une entrée plus petite, interdite sauf aux riverains et livraisons (pour les prochaines 24h, nous serons des riverains) et y entrons.
Toutes les rues sont pavées de blocs polis par le temps et l'usure et la voiture se met à patiner au premier virage pentu en épingle à cheveu : à deux mètres de l'entrée. Nous sommes bloqués sur des pavés descellés que nous n'avons pas vus. Un couple de Français nous préviennent et mine de rien s'installent pour nous regarder nous sortir de cette situation. Ils en sont pour leur argent : Olivier manoeuvre sur la droite, se désengage de l'ornière, mais la voiture patine et finalement en freinant pour mieux s'y reprendre, Olivier la fait reculer et heurte le mur à l'arrière ! Catastrophe ! La voiture de location égratignée ! Après deux ou trois coups de volant, on parvient finalement à poursuivre note chemin et trouver une place de parking "à la portugaise" : là où on v/p-eut. On décharge les valises, on guérit le pare-choc qui finalement n'a pas grand-chose en le frottant un peu pour enlever les traces de peinture bleue puis nous enquillons la rue(lle) principale, pavée et dallée en son centre avec nos valises à roulettes, les sacs photos, tout ça au milieu d'un joyeux capharnaüm de visiteurs en pleines déambulations médiévales.
Nous posons les affaires, rappelons le réceptionniste pour le prévenir que l'eau froide est coupée (pas de chasse d'eau, c'est gênant) puis nous redescendons pour cette soirée inoubliable.

 

 

SOIRÉE MÉDIÉVALE

 

Première étape : les costumes. On craint de suer sang et eau une fois déguisés mais bon. Olive ne dit rien mais n'en pense pas moins, encore à se demander ce qu'il fait là. Moi, je suis déjà à un millénaire de là, au 9e ou 10e siècle, en immersion mentale totale. A l'étage du bâtiment de location de costumes, la jeune fille nous indique la pièce où nous allons choisir notre attirail. Les vêtements sont classés par catégories : les pauvres, les nobles, les chevaliers, les religieux. Je suis comme un gamin le matin de Noël. Je ne sais où donner de la tête !! Qu'est-ce que je veux être ? Un chevalier ? Un templier ? Trop de tissus et d'accessoires, il fait très chaud. Je réfléchis. Plus on est riche à cette époque, plus on a de vêtements. Je serai donc un pauvre.
Mais je ne peux pas ne pas essayer le costume de fou du roi au passage. C'est énorme ! On se croirait en plein film ! Je l'enlève de suite. Le chapeau à grelots est molletonné, c'est juste impossible à porter par un temps pareil. Olivier s'habille également en gueux et cherche des vêtements à sa taille. Je trouve finalement mon bonheur : pantalon, tunique au col à lacet, ceinture et cagoule pointue en tissu. L'illusion est géniale. Je suis au comble du bonheur.

 

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Une fois prêts, nous laissons mon permis de conduire en caution pour le retour des guenilles ce soir et après avoir laissé nos vraies affaires à l'hôtel, nous nous attaquons à la découverte du village, en habits d'époque (ou presque).
C'est surréaliste : nous croisons dans la rue des touristes du 21e siècle se mêlant à des vilains, des moines, des chevaliers, des dames et même un évèque portant une mitre que je n'imposerais pas à mon pire ennemi par un temps pareil. Mais le type a l'air à l'aise. Nous sommes plutôt en mode Jacquouille, surtout moi en fait, car pour l'heure je porte même la capuche sur la tête, façon Assassin's Creed (je reste digne en toutes circonstances). Les gens que nous passons sourient, c'est bon enfant, on entend de la musique médiévale un peu partout.

Nous commençons par goûter la ginjinha, la liqueur de ginja, ces petites cerises amères, qu'ils proposent versée dans un petit moule de chocolat blanc ou noir. Le gentil vendeur nous montre qu'il faut faire cul sec et manger le chocolat en suivant. Pas très rafraîchissant mais sympa et très bon. Nous poursuivons notre visite et grimpons sur les remparts, en excellent état. Nous avons gardé nos appareils photos évidemment. Vilains, vilains, oui, mais touristes et photographes d'abord ! Séance photos entre les créneaux, nous parcourons une bonne partie du chemin de ronde, croisant sur notre passage des petits chevaliers accompagnés de jeunes dames de compagnie ou donzelles aux couronnes de fleurs sur la tête (et leurs parents en bob et sandales).

La soirée est lancée lorsque nous rejoignons la porte d'entrée du château, qui marque l'entrée des gens qui ont acheté leur ticket pour la soirée ou simplement le marché en lui-même. Une parade défile devant nous avec ses pesteux et ses docteurs, les jongleurs, danseurs et danseuses, musiciens, puis vient la caravane arabe et ses chameaux (les Maures ont eux aussi arpenté les pavés d'Óbidos), ses colporteurs et trois hurluberlus poussant et tirant une charrette brinquebalante sur les pavés glissants et pentus, à grans renforts de cabrioles. L'ambiance est vraiment géniale, les acteurs dans leurs rôles à 100%, on s'y croirait.

  

LE MARCHÉ MÉDIÉVAL

 

Passés quelques instruments de torture en plein air, nous voilà dans le Saint des Saints : les abords du château occupés pour l'heure par le fameux marché médiéval. Encore une fois ici, c'est un bond dans le temps : ruelle principale de terre battue, de la musique de gimbarde et de flutiau partout, des vendeurs de bijoux artisanaux, de peaux et fourrures, des tavernes vikings où l'on peut boire de la bière également artisanale, de la ginjinha ou de l'hydromel, et même une cartomancienne ! Tout a été pensé dans les moindres détails. Les panneaux, les affichages de tarifs, tout a l'air authentique. Des oriflammes et des étendards pendent aux murs du haut des créneaux, des cochons entiers embrochés et rôtis répandent une odeur de grillé qui se mélange à celle moins appétissante des chevaux, c'est trop, c'est trop !! Je suis au bord de l'extase visuelle et émotionnelle. Olivier non plus n'en revient pas. Il ne manque plus que de la boue, de la paille et de la volaille un peu partout...

 

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19h30, c'est l'heure du Grand Tournoi. Nous ressortons du marché en direction de l'entrée vers le terrain aménagé de tribunes drapées de rouge et de bleu où sont déjà assis une centaine de visiteurs du passé et du présent. Les déguisés eux ont droit à la tribune d'honneur, mais nous arrivons trop tard. De toute façon, les gueux n'avaient pas leur place là.
Le tournoi est bien fait : une compétition de dextérité au combat entre trois chevaliers dont un noir qui terrorise gentiment les spectateurs nous fait passer une demi-heure sympathique. Malheureusement les commentaires abondants en portugais sont incompréhensibles. Nous attendons le combat final à cheval avec les lances puis repartons au marché.

 

LE BANQUET MÉDIÉVAL

 

Nous localisons le lieu où le banquet se tiendra : face à la scène du petit théâtre, au dessus des rangées de spectateurs, avec le château et ses drapeaux flottant au vent en arrière plan. Nous allons avoir droit à un banquet-spectacle. Du cabaret médiéval en somme ! Un groupe de musique moyen-âgeuse est en train de se produire, avec force tambourins, grosse caisse, flutiaux et cornemuses. Ils mettent une ambiance fantastique. Les gens applaudissent, certains dansent, c'est un autre monde.
Il y a des zones de restauration partout dans le marché, mais toutes sont rattachées à leur taverne et les repas sont payants bien sûr, alors que le nôtre est inclu dans le ticket.
Notre accès aux tables est fermé. C'est en fait un espace couvert qui court en hauteur le long de la dernière rangée de places. Une seule tablée tout du long, décorée de bougies, plateaux de fruits, couverts et tranchoirs en bois (pas d'assiettes à l'époque, on mangeait soit sur des planches ou plus souvent une épaisse tranche de pain dur, d'où le "tranchoir"). Point de couteaux, juste une fourchette et une cuillère. Les cruches, les coupes sont en terre cuite. Les chandeliers n'attendent que la nuit pour nous éclairer. Nous sommes émerveillés, sans exagérer. Tout est magnifique.

 

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A l'entrée, une serveuse pointe les réservations. Nous sommes environ une trentaine ce soir à avoir acheté le combiné "soirée". Trente personnes en costumes d'époque, assis les uns à côté des autres, en ligne, face à une table de victuailles amenées par l'arrière sur d'énormes plateaux portés comme des brancards par des serveurs eux aussi déguisés comme de vrais taverniers.
Mais pour l'heure, après le pointage, c'est lavage de mains, comme on va manger certains plats avec les doigts : deux tonneaux décorés de couronnes de fleurs sont là. L'un rempli d'eau et de pétales de rose, l'autre vide. Une demoiselle nous verse un bol d'eau et de pétales sur les mains au-dessus du tonneau vide pour nous les nettoyer tandis qu'une autre nous tend un plateau de serviettes pour nous les essuyer. Incroyable.
Nous prenons place. A ma gauche, une famille d'Américains expatriés venus d'Hawaii (on les voit sur la photo du marché plus haut : le moine templier avec sa chope à la main et sa famille derrière lui). Je discute avec la dame qui passera la soirée à faire remplir les pichets vides... elle parle mieux portugais que moi et avec toutes ces émotions les niveaux de sangria et de vin baissent dangereusement, surtout quand elle les mélange !
Des olives et des graines sont présentées dans de larges feuilles de figuiers roulées en cônes. Chacun a son menu écrit sur du papier vieilli et brûlé aux bords, tenu en rouleau par une cordelette de cuir. Tout est dans le détail. Bref, un vrai coup de coeur.
Nous dînons pendant près de 3h sans pour autant exploser. Les plats sont espacés raisonnablement et nous ne voyons pas le temps passer, entre les groupes musicaux et les artistes qui se succèdent sur scène en jouant avec le public. Médiéval ou pas, l'humour reste très clownesque et parfois en-dessous de la ceinture mais toujours familial au final. A table, après les olives, les graines et rondelles de chorizo grillé servies avec leurs différents pains, arrive un tranchoir de tortilla (de l'omelette émiettée sur une tranche de pain de campagne) et une soupe verte fort goûteuse, puis une salade de poulpe aux herbes. Le plat principal est une brochette, ou plutôt une branchette de deux gros morceaux de porc grillés accompagnés de miettes de pain aux herbes rissolées et de riz également aux herbes et aux haricots. Un régal. Les serveurs sont vraiment aux petits soins pour nous. Ils ont repéré que nous étions étrangers et celui qui parle anglais nous explique tout à chaque fois.

 

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Le début de repas est assez folklorique pour moi. Des serveuses/comédiennes viennent me voir en apprenant que je suis français et me sortent tout ce qu'elle connaissent : "je t'aime, Paris, mon amour, ménage à trois !" L'une d'elle me dit que je ressemble à son père, surtout quand elle me met une perruque avec laquelle elle se balade. Bref, c'est toujours pour moi, ce genre de choses. Nous n'aurons par contre pas droit au fauconnier qui passe avec sa bestiole. Il ne s'arrête pas à notre niveau et choisit en priorité les enfants, qui enfilent le manchon portant l'oiseau bien sage, malgré toute cette agitation. Au bout d'un moment, le dresseur disparaît. La patience de l'oiseau doit avoir ses limites.
Le dernier numéro est prévu pour 00h45 mais nous avons quitté la table depuis une demi-heure, après le café et le digestif (la fameuse ginjinha) et nous sommes assis dans les gradins. Les deux artistes font un show de vingt minutes mêlant feu et danse puis c'est la fin.

 

 

Le rêve se termine. Nous sortons de notre bulle, notre parenthèse moyen-âgeuse. C'était une expérience unique. Un rêve de gosse. Nous repartons vers notre chambre pour nous changer avant de rapporter les costumes à l'entrée du village et récupérer mon permis de conduire. Je les remercie de tout le travail et les efforts fournis pour ce résultat. On nous gratifie d'un large sourire.
Extinction des feux à 2h30.

 

 

 

 

 

 

  

 

 Notre Avis sur 5 

 ... qui n'engage que nous!

 

Mosteiro dos Jerónimos, Belém : 🤩🤩🤩🤩🤩

✅   Magnifique monastère, le travail de la pierre est hallucinant de légèreté. A voir.

Très touristique.

 

Óbidos🤩🤩🤩🤩🤩

✅  Village fortifié magnifique. Fête et ambiance médiévales inoubliables et insolites, mais je suis un amoureux du Moyen-Age...

 

 

 

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Pourquoi "Ways and Days"?

Ways, c'est "chemins" en anglais. Et days, jours, bien sûr.

A travers ce blog, je partage ma double passion : la photographie et les voyages. Rien de bien extraordinaire, évidemment, mais ce ne sont pas de simples voyages "géographiques" qui me font parcourir des chemins aux quatre coins du monde, même si l'attrait est évident. Je fais également de la photo d'UrbEx, c'est à dire d'exploration urbaine, qui m'entraîne à découvrir des lieux abandonnés : capter le souvenir de cette vie passée, de cette agitation qui n'est plus, capturer les traces du temps, de ces jours, de ces années, envolés, le délabrement progressif des murs, des meubles, des objets oubliés, ces atmosphères pétrifiées, imaginer des vies souvent d'une autre époque, penser à ces âmes qui ont un jour parcouru ces lieux constitue pour moi autant de voyages temporels.

Chère lectrice, cher lecteur, tu trouveras une partie photos avec des galeries d'images, et aussi, si tu es plus intéressé(e), une partie carnets de voyage, ou tu pourras lire le récit au jour le jour de nos péripéties à l'étranger. Une dernière partie sera consacrée à l'UrbEx.

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